Désiré comme une autobiographie et somme de réflexions diverses, Les rendez-vous manqués traduit les sentiments profonds d'une génération d'algériens, impliquée dans la vie nationale par le biais d'une fonction hautement symbolique dans l'histoire de l'Algérie contemporaine : l'enseignement. Le récit situé dans la ville de Saïda, prend ainsi la valeur d'un itinéraire général où pourront se reconnaître bon nombre d'algériens : biographie romancée dans la mesure où le récit est personnel, familial et généalogique ; quête de sens entre deux « histoires », deux cultures, deux univers et surtout, deux époques hermétiques l'une à l'autre du point de vue des valeurs et des conceptions de la réussite et de l'échec. Et enfin procès, mené par un homme dont la fonction sociale a été au centre de toutes les luttes et de tous les investissements, manipulations et récupérations idéologiques depuis l'éveil nationaliste des années 20.
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