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Très belle critique de la société qui remet en cause de nos façons de vivre ou de voir les choses.
Un homme perd son emploi puis son logement et se décide à vivre dans sa voiture. Il remarque des inscriptions sur les murs et cherche à savoir ce qu'il se cache derrière ses inscriptions. Dans la seconde partie, on découvre ce qu'il se cache derrière le Renard pâle, dieu anarchiste des Dogon du Mali. Un groupe de sans-papiers est en fait en attente d'un bouleversement révolutionnaire de notre société et de notre politique française...
Que vous soyez anarchiste ou non, c'est à lire. Très bien écrit.
Comme d'habitude chez Haenel, structure originale et propos dérangeant. j'avais assisté à une rencontre avec l'auteur au cours de laquelle il avait lu des extraits de son livre et il avait expliqué ses motivations. Depuis, une soirée lecture avait été organisée par le CDN au théâtre d'Orléans. Cela renforce le message et donne du sens au propos. On ne sort pas indemne de la lecture de ce livre.
Un homme choisit de vivre dans sa voiture, erre dans Paris et fait la rencontre d’une étrange et hétéroclite bande de laissés-pour-compte, qui rassemble deux éboueurs, des sans-papiers, et même la reine de Pologne. Ceux qui se nomment les Renards pâles ressemblent un peu trop aux Anonymous, et certaines images semblent directement importées du film de James McTeigue, V for Vendetta (2006). Le lecteur, quant à lui, est mis d’office sur le banc des accusés dans ce roman univoque : le je devient insensiblement un nous après sa rencontre avec la secte, et harangue un vous dont il n’attend plus rien, sauf la lecture – et tant pis pour lui, parce qu’on a très vite plus envie de la poursuivre. La violence, notamment sexuelle, est ridicule et risible, la voix du narrateur agace, le roman est détestable. La bien-pensance de ce roman dé-identitaire irriterait le plus gauchiste d’entre nous. Et que dire de cet anarchisme puéril et lourd qui peine à convaincre, malgré quelques ponctuelles jolies envolées poétiques ! Les Renards pâles est un roman plutôt bien écrit dans l’ensemble. Cependant tout sonne creux, tout est vide de sens et d’intérêt, et pas à la façon de Beckett. Malgré les prétentions affichées d’Haenel, celui qui est pâle dans l’histoire, c’est bien cet imitateur.
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