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Dernier tome de la série, un final spectaculaire : des combats magiques, de multiples rebondissements et un dénouement inattendu.
Résumé : Meurtrie, trahie, choquée, Abi a rejoint les rangs de la rébellion. Mais peut-elle encore croire à la paix ? Et si la violence était la seule arme à opposer à la tyrannie ?
Évadé de prison, Luke n'a pas d'autre choix que de s'allier à son ennemi, le mystérieux Silyen Jardine. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Les manipulations politiques et les combats magiques déchirent un pays à feu et en sang. Alors que le chaos menace, Abi, Luke et Silyen ont le pouvoir de transformer leur pays - ou de le détruire.
Roman Ados Fantastique - Dystopie. 14 ans et plus
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du troisième tome d'une de mes sagas préférées de tous les temps, je peux l'affirmer désormais, j'ai nommé Les Puissants. Avant de me plonger dans la lecture de cet ultime opus à la série, l'excitation était palpable, l'appréhension aussi. Je n'avais même pas encore lu le livre que je sentais déjà mon cœur se briser dans ma poitrine et mon estomac se tordre. J'étais toute chamboulée à l'idée de me dire que ça y est, c'était vraiment la fin de cette extraordinaire épopée. Je remercie infiniment les éditions Nathan de m'avoir donné l'occasion de vivre cette grande et sombre aventure et sans plus tarder, place à mon avis sur Libres !
Première chose que je tenais d'abord à souligner, et j'insiste fortement là-dessus : on ne sait JAMAIS, et je dis bien JAMAIS, à quoi s'attendre avec Vic James. En effet, cette autrice a le don pour nous mener par le bout du nez et nous faire retenir notre souffle jusqu'au bout. A chaque fois avec elle, l'intensité du récit ne faiblit pas un seul instant, il n'y a aucune longueur, aucun passage qui ne paraisse superflu à l'avancement de l'intrigue. Avec Libres peut-être plus qu'avec les deux premiers titres de la trilogie, j'avais l'impression d'avoir les yeux constamment grands écarquillés, à l'affut du moindre indice qui pourrait me permettre de deviner le dénouement de l'histoire. Autant vous dire que j'étais aux aguets et que je tournais les pages de ce bouquin avec une grande fébrilité et angoisse. Et cela n'a fait qu'empirer au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, pour la simple et bonne raison que jusqu'au tout dernier chapitre, RIEN n'est certain. Je ne saurais trouver les mots justes pour expliquer cela, il faut lire l'ensemble de la saga pour le comprendre, il s'agit là d'une lecture QUI SE VIT, INTENSÉMENT. Une chose est sûre cependant, c'est que j'ai vécu une expérience inoubliable en tant que lectrice grâce à ces trois livres qui forment une trinitas (clin d'œil à l'une de mes autres séries livresques chouchoutes, Lady Helen, qui a elle aussi le chic pour éparpiller les mille morceaux de votre petit cœur tourmenté sur le bas-côté de la route avant d'in fine les ramasser à la petite cuillère - mes métaphores sont toujours aussi éloquentes, je sais) d'exception. La tension est telle en les lisant que vous auriez presque la sensation d'être enveloppé par l'atmosphère électrique du récit en vous immergeant totalement dans l'univers de ce livre, de pouvoir même la toucher, l'attraper, ou la couper avec un couteau comme diraient nos amis anglo-saxons. Et ce ne sont pas Luke et Silyen, ou le duo le plus improbable et évident à la fois que j'ai jamais rencontré au cours d'une de mes lectures, qui vous diront le contraire. Je dis ça, je dis rien, humhum... En résumé : le suspens est à son comble à chaque page qui se tourne (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).
Pour ce qui est des personnages, eux non plus n'auront pas cessé de me surprendre et de me malmener tout au long de cette folle rébellion que j'ai eu le privilège (je suis complètement frappadingue, on me le dit souvent...) de vivre à leur côté. Il faut dire en même temps que l'autrice les mène également à la baguette et ne leur laisse absolument aucun répit. C'est bien simple, aucun d'entre eux n'est épargné, même si certains s'en sortent mieux que d'autres, pour mon plus grand soulagement. De façon générale, j'ai trouvé que la psychologie de chacun des protagonistes des Puissants avait été extrêmement bien travaillée par Vic James, de manière à rendre toutes les figures emblématiques de cette intrigue résolument épique et versée dans la noirceur tout bonnement inoubliables. Les moments d'anthologie que j'ai passés avec eux, instants de grâce comme échappées au parfum de cauchemars, resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais, n'en doutez pas. Au niveau de ce tome-ci, j'ai été littéralement impressionnée par la combativité et l'abnégation de Midsummer, un personnage qui jusque-là n'était pas apprécié à sa juste valeur de mon côté. Et pourtant, WHAT AN HEROINE. Par ailleurs, tous les personnages féminins des Puissants ne manquent pas de courage et de caractère, et ce quelque soit leur âge et leur origine ethnique ou sociale. Et ça, J'ACHÈTE ! Quel plaisir d'être représentée par des protagonistes aussi fortes et mémorables qui, sous la plume de Vic James, ont le droit de se montrer ambitieuses, farouches, malicieuses, insoumises, imposantes et conquérantes. Une autre jeune femme qui n'aura eu de cesse de m'épater au cours de cette saga, c'est Abi. Je reste encore bouche bée face à l'évolution remarquable et éblouissante que lui a fait connaître sa très intelligente créatrice. Abi a en effet fait preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au fil de son histoire, elle a dû aussi apprendre à faire d'immenses sacrifices et au cours de cette lutte acharnée contre l'oppression de son peuple, j'ai porté avec elle le fardeau de sa souffrance insoutenable et j'en ai écopé des blessures encore béantes. Retenez ceci si jamais vous vous lancez dans la lecture des Puissants, je pense vous l'avoir suffisamment répété dans mes chroniques de chacun des trois tomes de cette série littéraire : VOUS N'EN SORTIREZ PAS INDEMNES. Mon cœur saigne rien que d'y repenser et je n'ai même pas envie de panser la plaie au fond. Voilà, vous aurez été prévenus à moult reprises, c'est à vos risques et périls désormais.
Pour conclure, car oui, je n'irai pas plus avant dans cette critique afin de ne pas gâcher votre potentielle lecture de cette saga du feu de Dieu, je ne peux que vous recommander de découvrir par vous-même cet univers d'une richesse infinie et d'un réalisme tout ce qu'il y a de plus malheureux et tragique, dans lequel chaque petit acte a des conséquences et qui ne laisse la place ni à des adieux dignes de ce nom, ni au pardon. L'horreur survient, et on ne peut alors que survivre et espérer voir le jour suivant en compagnie de nos personnages adorés ou détestés avec délectation, fêlés sur les bords mais qui ne manquent pas de persévérance et d'autres qualités indispensables pour vaincre. En d'autres termes, l'autrice n'a clairement pas peur de prendre le risque qu'on se la mette à dos et je trouve cela d'une effronterie admirable. J'apprécie en effet grandement quand les écrivains se mouillent et nous prennent de court. En tout cas, avec Les Puissants, je n'ai pu rester indifférente. Il me tarde de retrouver la merveilleuse mais aussi sadique plume, prenez garde, de Vic James avec son nouveau bébé Sanctuary qui, je l'espère de tout cœur, sera traduit pour le bien du plus grand nombre ! En attendant de découvrir ce nouveau bijou, je dois encore encaisser les coups et blessures qui m'ont été infligés durant ma lecture des Puissants et tourner lentement mais sûrement la page... COUP DE FOUDRE ϟ
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Un coup de coeur, encore un ! ---
Comme prédit dans ma chronique du tome précédent, je me suis jetée sur ce dernier volet dès sa sortie, tant j’étais impatiente de découvrir le dénouement de cette trilogie hors du commun. Et, en dépit de mes attentes qui crevaient le plafond, ce fut l’une de mes meilleures lectures de l’année !
D’ailleurs, c’est assez exceptionnel pour être souligné : Les Puissants est l’une des rares sagas où chaque tome a été un immense coup de coeur !
--- Ces personnages qui m’ont fait vibrer ! ---
Je l’ai déjà dit et le répète : ce qui fait le succès de cette série, outre son univers entre fantasy, uchronie et dystopie, ce sont ses personnages profondément humains, souvent retors, rarement compréhensifs.
Je pense que tous les lecteurs seront d’accord avec moi pour dire que c’est Silyen qui porte l’histoire à son apogée. Qui l’aurait cru ? Obnubilé par les possibilités qu’offre le Don, indifférent (ou presque) au sort des roturiers, il menait ses expériences sans se soucier de ce qui l’entourait. Néanmoins, les tensions politiques l’ont rattrapé, le monde réel également. Luke a su le toucher, comme personne avant lui.
L’évolution de ce dernier est tout aussi spectaculaire ! Sa force, il la tire des mauvais traitements qu’il a subis à Milmoor et Eilean Dòchais, contrairement à sa soeur, Abi, portée par la peur. La peur de voir ses proches mourir les uns après les autres. Chacun à leur manière, ils participent au combat pour leur liberté et celle de tout un peuple.
Encore une fois, je salue le talent de Vic James pour créer des personnages complexes et inoubliables. J’ignore comment elle parvient à développer leur psychologie, à traduire leurs motivations, à orchestrer leurs agissements, mais le résultat est époustouflant !
--- Mais qu’est-ce que le Don ? ---
C’est la question que se pose Silyen depuis le début ! Et les démonstrations de ce pouvoir, dont on a oublié les origines, sont de plus en plus courantes à l’heure où la rébellion s’intensifie. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’il décide de s’en mêler…
Je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que ses recherches m’ont fascinée ! Les questions qu’il pose sont pertinentes, les réponses qu’il trouve tour à tour captivantes et effrayantes. Certes, il persiste des zones d’ombres, mais même le fils le plus Doué des Jardine ne peut prétendre tout savoir…
--- Un chef-d’oeuvre jusqu’à la dernière ligne ---
Dans Libres, il n’est plus temps de tergiverser. Les plans sont enfin planifiés, exécutés pour ensuite être déjoués. Une grand part est ainsi laissée à l’improvisation, et c’est aussi cela qui fait l’attrait de ce troisième volume, surtout en ce qui concerne Gavar.
Comme à son habitude, l’auteure joue brillamment avec nos nerfs. Chaque chapitre réserve des surprises, et celles-ci ne sont pas toujours bonnes. Une phrase, une seule, peut changer le cours des événements. Les derniers mots de cette trilogie en sont la preuve incontestable ! Vic James a en effet conclu son histoire de façon presque déroutante, et pourtant…
Cette fin m’a fait sourire, m’a rendue triste aussi, mais seulement parce que je ne souhaitais pas quitter ces personnages auxquels je me suis attachée. En vérité, cette fin, davantage tournée vers la suggestion que l’affirmation, est tout simplement parfaite !
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