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Ce premier roman porte un regard sans concessions sur ses contemporains qui ne savent plus ni aimer, ni mourir, dont s'échappent cependant quelques instants volés de grâce.
Au-delà des blessures physiques, l'auteur s'attarde essentiellement sur les mutilations mentales, celles qui empêchent de vivre et dont on peut se défaire en fouillant les passés, celui de sa propre enfance et celui de ses ancêtres. Purger la mémoire familiale afin d'échapper à la fatalité des répétitions.
D'une écriture sculptée, Marianne Vic nous livre le récit d'un combat qui est aussi une prière aux vivants et à la littérature.
Mutilés par l'Histoire.
Mutilés par les générations qui nous ont précédés.
Mutilés par la société.
Mutilés par nos choix.
Nous sommes tous des mutilés.
Lucyle est le fil conducteur de ce récit.
Critique d'une tranche de société aisée où tout n'est que façade, compromis, faux-semblant.
La mort est omniprésente dans la vie de Lucyle qui peine à se trouver, à se construire.
J'ai apprécié l'intelligence de l'écriture et la richesse du vocabulaire.
Le talent de Marianne Vic est certain.
Mais quelle noirceur.
Quel désenchantement.
Quel pessimisme.
Et quelle lucidité hélas.
C'est tellement plombant que malgré toutes les qualités que je reconnais à ce roman, je ne peux pas mettre beaucoup d'étoiles.
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