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Rosemonde Gérard, l'épouse d'Edmond Rostand, n'est pas seulement sa muse, sa première et exigeante lectrice, sa documentaliste, et son soutien infaillible, elle est aussi poétesse. Elle publie son célèbre recueil de poèmes, Les Pipeaux, en 1889, à 23 ans. Après des années à soutenir son mari, elle reprend la plume vers 1910, et trois autres volumes de poésie viennent confirmer son talent. L'un de ses vers est passé à la postérité, grâce à la fameuse médaille d'amour : « Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage / aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. » Les Muses françaises sont publiées en 1943, dix ans avant sa disparition, fruit d'une vie de passion pour la poésie. Féministe avant l'heure, elle regrette que les auteurs de sexe féminin - on ne met pas encore un e à auteure -, et singulièrement les poétesses, ne soient pas mieux connus et reconnus. Elle explore alors neuf siècles de poésie féminine, remontant jusqu'à Marie de France, au XIIe siècle, pour terminer avec ses contemporaines, comme Anna de Noailles et Marie Noël. Elle retient vingt-neuf noms, trace en vers le portrait de chacune de ces femmes, les présentant d'une plume légère, précise, souvent admirative, quelquefois sans concession. Elle conclura ce florilège par certains de ses propres textes. Ce volume s'ouvre sur une lettre préface que Thomas Sertillanges, spécialiste reconnu du couple Rostand, adresse à Rosemonde Gérard. Une manière originale de rendre hommage à cette poétesse de l'amour et de la nature.
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