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La jeune femme que nous découvrons dans Les Mots pour le dire est un être physiquement et moralement désemparé, au bord de la folie. Jusqu'au jour où elle se décide à confier son destin à un psychanalyste. Il s'agit ici d'un cas vécu, particulièrement pénible. Fasciné, le lecteur subit la puissance de ce livre où se manifestent le tempérament d'une femme et le talent d'un écrivain. Cet ouvrage a obtenu le prix Littré 1976.
Une femme rencontre de multiples médecins parce qu'elle a des soucis : elle saigne abondamment, les règles n'en finissent pas. Elle décide un jour de voir un psy et se met à parler. Elle nous dévoile ainsi son enfance, son désir de plaire à sa mère (en vain)... C'est bien écrit mais autant j'ai aimé "La clé sur la porte", autant là quel ennui; Je ne trouve pas l'écriture fluide.
Dans ce roman autobiographique, la narratrice relate la psychanalyse qu’elle a suivie pendant sept ans, dans les années 60, et qui lui a littéralement sauvé la vie.
Souffrant depuis des années d’une grave dépression, d’angoisses et d’importantes hémorragies gynécologiques (qui s’avéreront être d’origine psychosomatique), au bord du suicide, elle trouve la force, grâce à une sorte d’ultime instinct de survie, de se lancer dans cette thérapie de la dernière chance. Si ses troubles physiques prennent fin aussitôt, presque miraculeusement, son inconscient est beaucoup plus résistant. Peu à peu, cependant, aiguillée par les (rares) questions du thérapeute, la narratrice fera tomber les barrières, jusqu’à la guérison, qu’elle considère comme une renaissance, une reconstruction d’elle-même débarrassée du poids d’un passé traumatisé, des peurs et des contraintes intégrées pendant l’enfance. Car c’est bien dans son enfance que se trouve l’origine de son mal, de ses maux : une mère autoritaire, peu aimante, frustrée, névrosée qui s’ignore, en un mot toxique, voire mortifère.
Il faudra à Marie Cardinal quatre ans d’analyse et de luttes parfois gagnantes parfois perdantes contre son inconscient pour comprendre/admettre cela, et trois années supplémentaires pour se reconstruire, à partir de ce champ de ruines, une individualité, une manière de vivre libre et s’épanouir, enfin.
Récit d’une analyse, récit d’une vie (ou de plusieurs, l’ancienne et la nouvelle), ce texte est impressionnant de courage et de sincérité. Sa lecture est éprouvante, même si on sait que l’issue sera positive, parce que chacun pourrait y trouver des échos qui résonnent plus ou moins avec son propre parcours de vie.
Mettre des mots sur les maux pour les soigner, c’est loin d’être simple et cela ne fonctionne pas pour tout le monde. Dans le cas de Marie Cardinal, les mots ont gagné, et cela lui a permis de nous livrer le récit de son combat dans ce texte magnifiquement écrit.
Je l'avais déjà lu jeune et j'avais adoré. Le hasard a remis ce livre sur ma route et je l'ai relu 20 ans après. Mon avis n'a pas changé. Marie Cardinal raconte son angoisse. Celle qu'elle ressent au fond d'elle chaque jour, chaque minute. Celle qui a pris le dessus dans son corps et sur toute sa vie et qui l'empêche d'avoir une vie de famille et sociale normale. Elle démarre une psychanalyse et revient sur les souvenirs de son enfance en Algérie avec sa mère, avec la fuite face aux événements. Sa vie actuelle se conjugue avec des souvenirs du passé. Petit à petit, on comprend son histoire, son éducation, les valeurs de la famille et cette petite fille qui réfrène des émotions, sa joie de vivre et ses envies pour se plier aux règles. Elle vient d'une famille d'aristocrate. Ce n'est pas l'histoire d'une psychanalyse : c'est l'histoire d'une femme touchante qui se redécouvre et apprend à s'aimer.
Lu il y a très longtemps je me souviens que ce livre m'avait marqué et ne m'avait pas laissé indifférente. Il me parlait, me parlait trop....
Mot de l'éditeur
La jeune femme que nous découvrons dans Les mots pour le dire est un être physiquement et moralement désemparé, au bord de la folie. Jusqu'au jour où elle se décide à confier son destin à un psychanalyste. Il s'agit ici d'un cas vécu, particulièrement pénible. Fasciné, le lecteur subit la puissance de ce livre où se manifestent le tempérament d'une femme et le talent d'un écrivain. Cet ouvrage a obtenu le Prix Littré 1976
Marie CARDINAL écrit à merveille les mots et les maux face à la maltraitance de sa mère. Ce livre est écrit d'une très manière formidable, il m'a laissé un souvenir comme une empreinte.
On peut dire que c'est le livre qui a changé ma vie
Témoignage d'une femme mal aimée par sa mère .Marie Cardinal trouve les mots pour nous le dire sans nous lasser
un livre très dur mais qu on n oublie jamais
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