80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Il n'existe jusqu'à présent aucun recueil des traditions parlées de notre vieux duché. Si l'exemple que je donne est imité, j'aurai du moins signalé le premier une source nouvelle d'études historiques et littéraires. Les contes que l'on va lire sont, en effet, bien loin d'être les seuls que l'on puisse recueillir dans les quatre évêchés bretons; nous aurions pu en donner uu grand nombre d'autres, d'un intérêt égal; mais, l'étroitesse du cadre forçant à faire un choix, nous nous sommes borné à publier les plus connus, ceux desquels s'exhalait cette senteur du pays qui ne peut tromper.
On trouvera peut-être nos récits bien arrangés pour des récits parlés ; mais nous ferons observer qu'à force d'avoir été répétées, ces traditions ont pris une allure consacrée et pour ainsi dire officielle. Les conteurs ne répètent pas seulement les mêmes faits dans le même ordre; ils se servent, le plus souvent, des mêmes expressions, et leur narration n'a aucune des incertitudes ni des aventures de l'improvisation; c'est plutôt une sorte de récitation diversement accentuée, mais toujours un peu monotone, que l'on prendrait à quelques pas pour une lecture » (extrait de l'Introduction de 1868).
Ne boudez pas votre plaisir de retrouver ces contes fantastiques du pays breton puisés aux meilleures sources de son folklore !
Avocat, directeur de journal, professeur et finalement romancier populaire, Émile Souvestre (1806-1854) est né à Morlaix (Finistère). Ses ouvrages de folklore de la Bretagne font de lui un précurseur dans ce domaine où s'illustreront plus tard, les Villemarqué, Le Braz, Sébillot, Le Goffic, Cadic et bien d'autres.
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