Honte, colère, injustice, peur, culpabilité... Héritage de nos ancêtres, les mémoires familiales sont souvent à l'origine de blocages dans nos vies dont nous n'avons pas conscience.
Que sont les mémoires familiales ? D'où viennent-elles ? Comment se transmettent-elles de génération en génération ? Pourquoi touchent-elles plus spécifiquement certaines personnes ? Quelles peuvent en être les conséquences ? Peut-on s'en libérer ? Qu'est-ce qu'un génosociogramme ?...
Vous trouverez toutes les réponses à ces questions et à bien d'autres encore dans ce livre de psychogénéalogie qui a pour but de vous faire prendre conscience de l'existence de ces mémoires familiales et de vous aider à vous en libérer pour devenir un être libre, enfin maître de votre destin !
J’ai eu le plaisir de recevoir ce livre suite à une Masse Critique Non-fiction proposée par Babelio. J’ai sélectionné « Les mémoires familiales » en raison de mon double attrait pour la psychologie et les secrets de famille. J’attendais avec impatience de le recevoir et je dois avouer que ce livre a ouvert quelques pistes à des réflexions personnelles…
Héritage de nos ancêtres, les mémoires familiales sont souvent à l’origine de blocages dans nos vie dont nous n’avons pas conscience. La psychogénéalogie a pour but de nous faire prendre conscience de l’existence de ces mémoires familiales et de nous aider à nous en libérer pour devenir un être libre, maître de son destin.
Qui ne s’est jamais posé de questions au sujet de ses ancêtres? Quel impact les mémoires familiales ont-elles sur nos vies actuelles ? Valeurs et croyances se sont perpétuées au fil des générations, de façon consciente ou inconsciente, véhiculant des traumatismes, des deuils non faits, des secrets de famille et des non-dits qui pèsent lourds dans la transmission des valeurs familiales. Les histoires de famille, verbalisées ou non, liées à la Grande Histoire (guerres, épidémie…) ou vécues dans l’intimité, peuvent se transformer en fardeau (mal-être, troubles psychologiques, névroses…) si les faits sont perpétuellement refoulés, dans le secret et la douleur.
La psychogénéalogie permet de remettre l’histoire de ses ancêtres dans son contexte à partir de recherche généalogiques précises tout en révélant les liens avec la personne impactée par son histoire familiale (le consultant). La réalisation d’un génosociogramme (représentation graphique codée d’un arbre généalogique mettant en perspective une vision du groupe familial sur quatre ou cinq générations) permet de révéler, de prendre conscience des liens qui unissent ou désunissent les personnes d’une même famille, de révéler les tensions, les traumatismes vécus dont les séquelles se perpétuent de génération en génération.
L’approche est très intéressante : six chapitres autour de la psychanalyse, du processus de transmission de la mémoire familiale, du rôle de l’Histoire, des secrets de famille, de l’évolution des générations, et la méthode utilisée pour finalement parvenir à se libérer de ces mémoires familiales négatives.
Ce livre m’a beaucoup plu car d’une part j’y ai trouvé des réponses à des questions que je pouvais me poser au sujet de mes ancêtres, et d’autre part, il permet d’émettre des hypothèses, de soulever des questions insoupçonnées, d’envisager les choses de la vie sous un autre angle… Je trouve le raisonnement de l’auteure intrigant et pertinent même s’il est parfois un peu poussif, notamment en ce qui concerne le choix des prénoms ou l’impact des dates (prétendre que l’on choisit la date de son mariage par rapport à une date importante dans la vie de ses ancêtres me semble assez irréaliste, à l’heure actuelle on la choisit plutôt en fonction du planning de la salle municipale ou de l’agenda de Mr le maire…). D’autres propos m’ont semblé tirés par les cheveux : les secrétaires de par leur métier seraient révélatrices d’un secret dans la famille… Il faut être assez ouvert d’esprit pour adhérer parfaitement aux théories de l’auteure : les troubles de la personnalité par exemple bipolaires pourraient s’expliquer par un « fantôme » transgénérationnel. On peut y croire ou pas, mon esprit cartésien m’incite à penser qu’il y a plus de hasard qu’on ne pense dans tout cela. et on ne peut peut-être pas faire une généralité de tous les cas évoqués, mais je suis persuadée que cela peut aider psychologiquement de prendre conscience d’un passé influent et tragique.
Je remercie Babelio pour cette lecture !
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