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" Je suis tombé amoureux de ce livre. C'est une merveille" Gérard Collard - Le Magazine de la santéSummer ira peut-être en enfer mais elle ira avec Charlie...Las Vegas, 1952 : Elvis, Marilyn, l'Amérique en pleine guerre froide. Summer et son mari vivent dans le désert du Nevada une base militaire chargée d'étudier la bombe atomique. A chaque lancer, ils sont aux premières loges et il n'y a que Summer pour ne pas savourer le spectacle. En bonne épouse, elle joue le jeu et organise des apéritifs atomiques. Sa docilité volera en éclat avec l'arrivée d'une autre bombe sur la base, Charlie. Elle est tout ce que Summer n'est pas : forte, indépendante et sensuelle... Tandis que les hommes s'extasient sur le miracle de la science et la puissance de l'Amérique, Summer et Charlie décident de prendre en main leur destin. Zoe Brisby signe un roman intense et palpitant sur deux femmes qui font un choix de vie : celui d'être libres. " Un roman puissant." A livres ouverts" [...] on ne voit pas les pages défiler : on les dévore ! Une belle pépite à découvrir." 20 minutesCe roman a obtenu le prix Waknine.
En pleine guerre froide, les recherches sur les armes nucléaires battent leur plein.
En 1952, dans le désert du Nevada, près de Las Vegas, l’armée américaine a construit une base militaire sur laquelle les soldats, ingénieurs et scientifiques vivent avec leurs familles.
Chaque lancer de bombe est un évènement qu’il faut célébrer autour d’un apéritif dînatoire organisé à tour de rôle par chacune des épouses. C’est à qui sera la meilleure cuisinière, la meilleure épouse afin de soutenir la carrière de leur mari.
Summer n’a jamais apprécié ces moments mais en bonne épouse, elle joue le jeu. Jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle voisine, Charlie, qui ne rentre dans aucun des critères imposés aux femmes de la base. Cette rencontre va bousculer Summer sur tous les plans.
Ce que j’ai aimé dans ce roman : la peinture de la société américaine des années 50, la recherche effrénée des armes atomiques présentées comme la preuve irréfutable de la puissance des Etats-Unis, les portraits psychologiques de Summer et Charlie mais aussi des autres épouses.
Et enfin la tension qui monte au fil des pages pour découvrir si les deux héroïnes vont réussir à sortir du carcan qui leur est imposé par la société.
Un très bon roman.
Petit voyage temporel aux États-Unis dans les années 50 en compagnie d'une femme au foyer exemplaire: Summer. Femme d'Édouard Porter, responsable de la création de nouvelles bombes atomiques dans les traces d'Oppeinheimer. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman détonne car que se cache-t-il si on gratte un peu et qu'on entre dans ce foyer traditionnel américain ? Les femmes sont-elles aussi heureuses qu'elles y paraissent?
En tout cas, la vie de Summer va prendre un virage inattendu avec l'arrivée de sa nouvelle voisine Charlie.
"Les mauvaises épouses" c'est le récit d'une année de leur vie, loin des clichés sur cette "belle époque" et nous invite à nous interroger sur l'existence de ces femmes de l'ombre.
Un roman dans un contexte historique des États-Unis, la plume est fluide, les chapitres sont courts. Les personnages sont attachants et drôles. L'histoire aborde la guerre froide, les conditions des femmes et familles de militaire, les désirs et l'émancipation des femmes, les violences conjugales et l'arme atomique avec ses conséquences. Une histoire autant légère que profonde par ses réflexions. Une belle découverte que je conseille où dernière les apparences d'un Barbecue et d'une femme au foyer tenant sa maison impeccablement d'autres histoires se cache et parfois plus sombre avec des secrets.
" Summer n'a jamais autant senti son corps, elle en perçoit chaque muscle, chaque nerf, chaque os. Elle qui l'avait toujours considéré comme un outil plus ou moins encombrant, une gêne parfois, se découvre maîtresse d'un monde de sens, de plaisirs et de découvertes."
"Las Vegas, 22 avril 1952
C’est d’abord un flash aveuglant. Ils ont beau fermer les yeux, la lumière s’y infiltre quand même. L’obscurité de leurs paupières closes ne forme qu’une barrière bien légère face à l’éclat luminescent.
Ensuite, quelques secondes qui paraissent flotter. Et, pendant cet instant volé, tout le monde retient sa respiration.
Puis, vient le champignon. Cet énorme nuage qui déchire le ciel devenu orange. Ils le voient monter toujours plus haut jusqu’à former une boule blanche. En son centre, une épaisse fumée rouge incandescente.
Enfin, arrive le bruit. Ce vrombissement qui les transperce et vient les secouer jusque dans leurs jambes. Certaines se bouchent les oreilles en gloussant. D’autres tentent de rester stoïques.
Pour finir, la chaleur. Ils sont en chemisettes et robes légères mais le thermomètre s’affole et ils doivent s’éponger le front.
L’onde de choc a toujours quelque chose d’amusant. Ils sentent la terre trembler sous leurs pieds. Les verres remplis de cocktails s’entrechoquent dans une mélodie presque habituelle. Les olives des margaritas valsent. Les jupes se soulèvent. Les chapeaux quittent les têtes."
Las Vegas, 1952. Summer vit avec son mari Edward Porter à Artemisia Lane, ville dans le désert regroupant les logements de la base militaire Nevada Test Site. C'est dans cette base qu'est étudiée la bombe nucléaire et où des essais sont régulièrement effectués. En tant que femme du chef du département scientifique, Summer se doit d'être une épouse irréprochable. Pourtant, elle se sent étriquée dans cette vie de femme au foyer parfaite. Jusqu'à l'arrivée de nouveaux voisins en face de chez elle. La bombe Charlie va faire voler en éclats tout ce en quoi elle pensait croire.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman à la fois caustique, intelligent et touchant.
Les chapitres courts s'enchaînent. Cela donne du rythme et du dynamisme à l'intrigue. Les pages défilent. L'intérêt se maintient tout au long du roman grâce à un découpage bien pensé et à des rebondissements croustillants. La plume est fluide, simple mais recherchée. Le tout donne un côté très addictif.
Derrière une apparente légèreté, le roman se révèle plus profond qu'il n'y paraît. Il traite des conditions de la femme de la classe moyenne dans les années 50 mais aussi des retombées de la bombe atomique sur son environnement proche.
Les habitants de la base se regroupent ainsi pendant des barbecues pour regarder en spectacle chaque essai. La minimisation des effets nocifs de la radioactivité est sidérante. La description de ces fêtes insouciantes accentue le côté ahurissant et surréaliste de la situation.
Summer de son côté ne prend aucun plaisir à ces manœuvres de destruction. Elle est mal à l'aise mais en épouse docile elle soutient son mari qui a plus d'ambition que d'attention pour elle. Tout le monde la perçoit comme une petit chose fragile et trop sensible qui saigne facilement du nez. J'ai beaucoup aimé le personnage de Summer. Elle est très attachante. Son manque de confiance en elle est touchant. La voir évoluer et s'épanouir grâce à Charlie est éclatant. Son courage et sa force sont admirables. J'ai vibré pour ces deux personnages principaux féminins qui ont soif de liberté. Chacune doit faire face à la violence faite aux femmes à l'époque : la violence domestique et la violence patriarcale où l'homme a un rôle dominant au sein de la famille.
Les personnages secondaires ont toute leur place dans l'histoire et sont également bien travaillés. Ils sont à la fois bienveillants comme Mrs Burns et Penny ou infectes comme Lucy, Edward ou Harry. Les secrets, jalousies ou amitiés n'en sont que plus intenses avec cette galerie de personnages.
La fin ouverte m'a un petit peu décontenancé et même frustrée. J'aurais aimé avoir quelques indications supplémentaires. J'ai dû me faire une raison et me faire ma propre interprétation. Il était difficile de laisser partir ses deux femmes si charismatiques.
Lu dans le cadre du Prix des lecteurs U 2024 (site : www.u-culture.fr)
Pour moi les « mauvaises épouses » est un roman qui plaira à bon nombre de lecteurs. Il est facile à lire et le lecteur est plongé au cœur des années 1950 aux États-Unis (Guerre froide, essais de la bombe atomique, culture américaine...). J'ai passé un excellent moment avec Charlie et Summer mais la fin m'a déçue, je m'attendais à autre chose.
Une très belle découverte. Un livre que j'aimerais voir un jour adapté au cinéma.
Je partage l'avis de Gérard Collard, gérant de la librairie La Griffe Noire à St-Maur-des-Fossés (94)
qui a adoré ce titre : « "Zoe Brisby signe un roman intense et palpitant sur deux femmes qui font un choix de vie : celui d'être libres. Un roman puissant. Une belle pépite à découvrir."(source : lagriffenoire.com)
Aux antipodes de ses romans habituels, Zoé nous livre ici un roman différent mais superbement écrit.
Ne vous fiez pas à la légèreté de la couverture,car elle est trompeuse.
On se croirait dans Desperate housewifes ou The Truman Show quand on découvre la vie quotidienne de Summer.
L'histoire se déroule dans un huis clos formé par Artemisia Lande, Nevada, implanté dans une base militaire spécialisée en bombes atomique...
Mais tout cela passe dans les années 50 en pleine Guerre Froide.
Il est difficile de se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps que cela finalement, les femmes étaient juste des servantes sans statut juridique leur conférant des droits, alors que ces messieurs avaient eux tous les droits et toutes les libertés.
On suit les aventures de Summer grâce au journal intime qu'elle tient
Grâce à l'arrivée de Charlie dans cet univers quelque peu aseptisé, le monde bien rangé de Summer va voler en éclats.
Elle se posera alors davantage de questions sur la vacuité de son existence et le sens de sa vie.
Elles vont s'octroyer le droit de rêver à des émancipations, des libertés, des possibilités nouvelles loin de tout préjugé, de bien valoir...
Un roman qui nous entraîne dans un passé pas si lointain aux émotions vraies et authentiques, mais dont la fin me laisse sur ma faim....
1952-1953 dans le désert du Nevada, une ville abritant les scientifiques chargés de la mise au point de la bombe H et leur famille vibre au son des explosions, des angoisses, des barbecues et des relations plus ou moins amicales de ses habitants. La femme au foyer, maîtresse de maison est chargée de l’intendance, du bon déroulement des réceptions et obéit souvent aux injonctions masculines sans broncher, mais la rébellion n’est pas loin et la résistance de certaines fournit une narration au un rythme soutenu n’offrant que peu de temps pour respirer. Des chapitres courts, des dialogues vivants, une écriture alerte, une histoire attachante rendent la lecture addictive, difficile de faire des pauses, on veut tout de suite connaître la suite et la fin…
« Les mauvaises épouses » de Zoé Brisby c’est « Desesperate housewives » chez « Oppenheimer ».
Summer est la parfaite petite épouse de son mari, qui effectue des essais nucléaires au milieu du Nevada, pendant qu’elle organise des barbecues atomiques.
Jusqu’au jour où débarquent , à Artemisia Lane, Charlie et son mari.
Charlie, si libre, avec ses escarpins rouges, va changer la vie de Summer à jamais…
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Bonjour. comme vous j'ai adoré le roman mais la fin m'a laissé perplexe. C'est un peu dommage. Je m'attendais à une autre fin.