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Publié en 1955, interdit très vite, Les Mauvais Anges traîneront pendant de longues années (trente ans !), la malédiction d'une décision prise à l'époque par la fameuse Commission du Livre, entraînée par l'abbé Pihan, naturellement très averti, sans doute, de ces " amours particulières ".
Pourtant la première édition comportait deux textes, l'un de Max-Pol Fouchet, l'autre de Robert Margerit. L'un et l'autre célébrant le " don de poésie exceptionnel " de l'auteur, adolescent à l'époque (nous reproduisons ces textes en fin de volume). Ce que nous soulignerons surtout, c'est à quel point ce court roman de la folle passion de deux très jeunes hommes garde - aujourd'hui que la " littérature homosexuelle " se perd dans le réalisme le plus plat, le plus répétitif, le plus gratuit - une aura de trouble infini qui ira droit au coeur, même de ceux qui sont le plus étrangers à cet entraînement amoureux.
Une belle histoire d'amour entre deux adolescents.
De temps en temps amour et parfois possessivité pour le moins violente leur amour n'est pas des plus simple dans une époque où l'homosexualité n'est pas accepté.
Un livre poétique dont on ne décroche pas malgré ses airs calmes et parfois monotone.
On ne peut pas prévoir leurs réactions et c'est cela qui est délectable.
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