Les lecteurs ont sélectionné des romans policiers plus palpitants les uns que les autres !
1884, aux confins des Cévennes. Une maison d'éducation surveillée ferme ses portes et des adolescents décharnés quittent le lieu sous le regard des paysans qui furent leurs geôliers.Quand, dix-sept ans plus tard, sur cette terre reculée et oubliée de tous, une succession d'événements étranges se produit, chacun se met d'abord à soupçonner son voisin. On s'accuse mutuellement du troupeau de chèvres décimé par la maladie, des meules de foin en feu, des morts qui bientôt s'égrènent... Jusqu'à cette rumeur, qui se répand comme une traînée de poudre : « ce sont les enfants qui reviennent. » Comme si le bâtiment tant redouté continuait de hanter les mémoires.Porté par une écriture hypnotique, le roman de Jean-Christophe Tixier, portrait implacable d'une communauté rongée par les non-dits, donne à voir plus qu'il ne raconte l'horreur des bagnes pour enfants qui furent autant de taches de honte dans l'Histoire du XXe siècle.
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Jean Christophe Tixier retrace ici des faits qui pouvait se produire auprès des enfants de l’assistances, des enfants en maisons de redressement ou des écoles pour des enfants pauvres. Ces jeunes maltraité, mal nourris servaient de mains d’œuvres à bas cout sans dignité. Jean Christophe Tixier nous montre aussi les ravages que le non-dit à pu avoir et parfois des conséquence dramatique et nausée à bonde. Se qui à pu être assez répandu dans des temps ancien peu encore avoir lieu à notre époque et j’imagine encore bien répandu dans les pays étrangers.
Un roman sur la noirceur humaine.
La vie est dure pour les paysans des Cévennes au début du XXème siècle. Une vie de labeur sans amour, sans pitié et ses habitants ne dépendant finalement que des aléas météorologiques. Un bagne recevant de jeunes délinquants, non loin de là, a été fermé quelques années auparavant. L'horreur régnait là-aussi : on était convaincu qu'un régime des plus stricts permettrait à ces jeunes de revenir sur la bonne pente. Malfamés, non soignés et travaillant dur, beaucoup d'entre eux ne sont pas sortis vivants. Quelques paysans ont vu une opportunité : libérer ces jeunes pour les exploiter à leur tour, une main d'oeuvre gratuite. C'est l'un des secrets qui unit ces paysans. Quelques années plus tard, c'est là que commence notre roman, ces paysans n'ont toujours ni bonne conscience, ni bonne morale. Ernest viole sa nièce depuis son plus jeune âge. Léon n'hésite pas à battre son ouvrier. Jeanne n'hésite pas à gagner quelques sous de l'Etat en "se chargeant" d'enfants abandonnés (tout autant abandonnés par elle). D'autres s'enfoncent dans l'alcool. Quand rien ne va plus, quand les malheurs s'accumulent dans les différentes familles (maladie du bétail, accidents mortels ou incendies), alors les paysans n'ont plus de doute, c'est l'oeuvre du diable. Les enfants morts au temps du bagne se sont réveillés et crient vengeance.
Un texte magnifique. Contrairement à d'habitude, aucune larme mais plutôt de l'écoeurement.
Les mal-aimés de Jean-Christophe Tixier
Chers amis, je n'ai jamais lu un livre aussi poignant que celui-ci. Un livre aussi essentiel démontrant la monstruosité d'un système qui disait vouloir remettre des enfants dans le droit chemin. Système béni aussi bien par les curés que par la République. Nous sommes dit Jean-Tixier en 1884, aux confins des Cévennes. Là dans ce pays aride, on a construit une maison d'éducation surveillée. ( Vous comprendrez pourquoi en lisant la fin de mon propos ).
il s'agit en fait d' un bagne ou l'on enferme des enfants auprès de prédateurs. Ou la violence, la malnutrition et les viols sont monnaie courante. Tout le monde sait ce qui se passe entre ces murs, mais comme chacun pouvait y trouver sa part, personne ne dit rien, ni les paysans harassés par le travail de leur ferme qui obtenaient une main-d'oeuvre que l'on pouvait martyriser à l'envie, ni ceux qui recevaient de l'argent en raison de leurs services rendus à la société.
Les Mal-Aimés de Jean-Christophe Tixier n'est pas un roman comme un autre. Ce qui en fait sa force c'est qu'il démontrer comme le dit Jean-Christophe Tixier, l'horreur des bagnes pour enfants qui furent autant de taches de honte dans notre histoire du XXe siècle, en ayant eu accès aux Archives départementales de l'Hérault et aux registres d'écrou de la maison d'éducation surveillée de Vailhauquès ( côtes 2 Y 792,793,794 . Vous découvrirez toute l'horreur de ce système. « Pierre Roch Combres, né le 19 août 1859 à Lacostes (Tarn) jugé le 16 février 1872 pour attentat à la pudeur sans violence. Condamné selon l'article 66 de la correction jusqu'à 18 ans. N° d'écrou 795, Taille à l'entrée 1,62 . Causes de la sortie : Décès le 2 mars 1873. »
Condamné à 13 ans, mort à 14 ans ! Voilà un exemple de ce qu'était la justice de notre Pays dans ces maisons de correction mise en œuvre en 1840. La première étant à Mettray dans le département de l'Indre.
Ils s'appelaient Gilbert Rechonnet, Pierre Olyppe, Jean Duc, Jean Larré, Pierre Cujobère dit Castillon, Antoine Haran, Adrien Joseph Civadier, Clément Monet, Jean-Pierre Lafaye, Louis Dubarry, Emile Doumerc, Auguste Brocas, Louis, Albert Henri, Marius Gustave Moulin, François Barbier, François Vinel, Elie Jacques Bouissy, Henri Adolphe Beltrame, Dominique Véran Reynaud, Jean-Marie Favre, Antoine Joseph Colomer. En les citant ici, et en lisant les annotations accompagnant ces noms vous serez sidéré comme je l'ai été par les motifs de leur condamnation et par leur âge. Vous serez particulièrement ému lorsque vous lirez qu'aucun n'est sorti de cet établissement au terme de leur détention. Le motif de leur sortie ? Leurs décès. Ces enfants, Les Mal-Aimés, bon sang que l'on a envie de les aimer.
Vous découvrirez aussi dans ce livre la vie de ceux qui étaient placés. Un oncle qui abuse de sa nièce mineure, comme bon lui semble, « De sa grossesse, son oncle n'avait rien voulu savoir. Pas un mot, pas un regard. Tout juste avait-il cessé de la grimper durant quelques mois.Mais même lors de ce maigre répit elle avait continué à le servir, à préparer les repas, à la laver son linge à tenir la maison. » Vous découvrirez vous aussi ce qui se passait derrière les murs de cet établissement.
Vous découvrirez comment ils étaient perçus par le Dr Morluc, médecin dans ce petit village. « Les enfants étaient là pour ne pas traîner dans les rues, des vagabonds, des orphelins, des fortes têtes et tout ceux dont on avait décrété qu'ils avaient agi sans discernement. Ils étaient là pour que l'on leur mette un peu de plomb dans la tête. On était censé leur apprendre un métier. L’État les plaçait et versait une somme pour leur entretien. Le propriétaire a vu une main d’œuvre corvéable à merci qu'il suffisait de battre pour qu'elle travaille et se taise. Il raconte aussi, la soupe claire comme de l'eau. Le pain sec les bons jours et la terre que certains mangeaient pour remplir leur ventre. Vous lirez, d'autres destins de ces enfants jugés par un tribunal qui une fois placés en maison de correction n'ont pas atteint l'âge de 13 ans. !
La seconde visite de contrôle effectuée un an après sans l'avoir annoncée du Dr Morluc en dit long des conditions de survie de ces enfants. Il parle de ces jeunes garçons prêt à offrir leur bouche ou leur corps devenus l'unique moyen pour assouplir leurs conditions de vie pour obtenir un petit morceau de gras ou de pain dans leur soupe ou éviter les corrections des gardiens. Il évoque des corps où la faim ronge les muscles, les fractures mal ressoudées, les cicatrices purulentes. Tout ceux d'ici qui travaillaient au bagne ont vu, ont couvert si ce n'est participé.
Dix sept ans plus tard, la maison d'éducation ferme ses portes et les adolescents décharnés quittent les lieux sous le regard des paysans qui furent leur geôliers. Une succession de phénomène se produit dans cette contrée reculée, des animaux et des personnes meurent, des meules de foins brûlent. Chacun s'accuse mutuellement et comme lorsqu'il y a eu des choses de cachées, celles-ci remontent à la surface. Les vieilles craintes se réveillent ? Ne serait-ce pas les âmes des enfants qui reviendraient, alors que cette maison d'éducation qui n'a pas été détruite, continue à hanter leurs mémoires ?
Pour terminer ce propos voici une citation concernant les colonies agricoles pénitentiaires appelées maisons de correction ouvertes en 1840 par Frédéric-Auguste Demetz , suite au constat que la prison ne peut pas être l'unique solution pour la délinquance des mineurs.
« Il s’agit de fixer en rase campagne, sans autre clé que celle des champs, des enfants sortis de prison et déjà corrompus, les attacher aux travaux du sol, les amener au bien, les rendre honnêtes, reconnaissants, religieux, les soumettre par la persuasion à la discipline la plus sévère et aux travaux les plus rudes, sans recourir à la force armée ou à la force brutale.» Frédéric-Auguste Demetz .Rapport sur les colonies agricoles Ladevèze, Tours, 1855, p.3.
Les Mal-Aimés, de Jean-Christophe Tixier, un livre qui est dès maintenant inscrit dans ma mémoire et là votre j'en suis persuadé lorsque vous aurez lu ce livre. Bien à vous.
Voici un roman très sombre sur un sujet qui a fait honte dans l'histoire des XIX et XX siècles, à savoir, les bagnes pour enfants nommés injustement « Maison d'éducation surveillée ».
Nous sommes en 1901 dans l'arrière pays héraultais, une terre pauvre sur laquelle trime une communauté misérable .Le « bagne pour enfants » qui domine cette terre reculée et oubliée de tous, a permis aux habitants d'améliorer leur ordinaire en leur offrant un travail mais aussi en les laissant se livrer à des commerces moins avouables. Dix sept ans après la fermeture du bagne, des évènements, somme toute normaux, comme des animaux qui tombent malades ou des hommes qui se blessent et meurent, viennent réveiller des peurs enfouies, des superstitions selon lesquelles les enfants morts au bagne sous les mauvais traitements de leurs tortionnaires reviendraient se venger.
Ce roman particulièrement noir, est âpre et troublant. Il décrit la vie misérable de cette communauté qui a beaucoup à se reprocher, entre ceux qui ont participé aux mauvais traitements envers les enfants du bagne et ceux qui se sont tus par lâcheté ou profit.
Au fil des chapitres alternant les points de vue, l'auteur nous permet d'assembler les pièces du puzzle pendant que monte une tension qui mènera à l'inéluctable explosion finale.
En février 1884, le bagne situé dans les hauteurs a enfin été vidé de ses occupants. Tristes et pauvres gamins qui ont subit pendant des années les violences répétées des gardiens. Seuls les rescapés de ces terribles années de détention on pu en sortir.
Des années plus tard, de dramatiques incidents se produisent chez les paysans qui furent un temps les geôliers de ces enfants. Incendie, troupeau décimé, accident, morts violente.
Et si les spectres des enfants étaient revenus pour les venger ? Et si le diable avait décidé de reprendre ce qui avait été donné ?
Chaque chapitre s'ouvre sur des extraits véridiques et tous aussi dramatiques les uns que les autres, de registres d'écrou d'enfants incarcérés dans la maison d'éducation surveillée de Vailhauqués, à cette même période.
Une grande tristesse et beaucoup de noirceur se dégagent de ce roman au fil des pages. C'est une lecture addictive qui nous incite à tenter de sonder les âmes de ces paysans silencieux, reclus dans leurs terres que l'on imagine bien, si loin du monde des vivants.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/03/23/les-mal-aimes-jean-christophe-tixier/
Le résumé de ce roman figurant dans la sélection du prix des lecteurs du livre de poche en catégorie polar a piqué ma curiosité. J'apprécie en général ce genre de roman noir à l'ambiance soignée, difficile, oppressante. C'est justement le point fort de ce roman, l'ambiance. Elle est particulièrement bien travaillée par l'auteur et j'ai été complètement immergé dans cette noirceur dès les premières pages.
Le début de lecture était donc très prometteur mais malheureusement j'ai refermé ce livre avec une impression très mitigée. Autant j'ai aimé l'ambiance, autant je n'ai pas du tout accroché au récit. Je l'ai trouvé extrêmement brouillon et j'ai eu beaucoup de mal à suivre ce récit. C'est dommage car au-delà de l'ambiance, l'écriture est agréable à suivre et il y a quelques personnages qui valent le détour mais vraiment le trame générale est pour moi bien trop laborieuse.
Il y a quand même quelques éléments intéressants, l'auteur met par exemple en lumière les traitements difficiles subit par des enfants dans des maisons d'éducation. Dans ce roman, aucun des personnages n'est dupes, ils ont profité de la situation à des degrés plus ou moins divers, participé à ce système et maintenant que d'étranges évènements surviennent, ce sont forcément les enfants qui reviennent pour se venger.
Vraiment, tous les ingrédients sont là pour un roman noir de grande qualité. Alors qu'est-ce qui a bien pu me perturber à ce point ? Peut-être la construction ou peut-être tout simplement le fait que je n'ai pas accroché, après tout il y a toujours une part de subjectivité. D'ailleurs, j'ai lu des chroniques élogieuses sur ce roman.
Ça ne peut pas marcher à tous les coups. En tout cas, je retiens quand même le positif de cette lecture et peut-être que je me replongerai dedans à l'occasion. Je retiens donc l'ambiance soignée, les personnages parfois très intéressants et le style d'écriture plaisant à lire. Dommage pour le côté brouillon qui m'a fait perdre un peu le fil de cette lecture. J'essayerai sûrement un autre roman de cet auteur pour voir. Au final, je ne vous déconseille pas ce roman car il y a des qualités, pour autant je n'irai pas jusqu'à le recommander chaudement...
Ma note : 2,5/5
Roman découvert par hasard dans les rayons de ma médiathèque, Les Mal-Aimés de Jean-Christophe Tixier est un livre bouleversant autour d’un sujet difficile: celui des bagnes pour enfants des dix-neuf et début vingtième siècles. Oui, vous avez bien lu: à une époque pas si ancienne (qu’est-ce que cent, cent cinquante ans ?), pour un vol de gâteau ou pour « vagabondage », la justice des hommes pouvait condamner un enfant au bagne jusqu’à sa majorité… Incarcérés dans des lieux insalubres, les jeunes étaient écroués dans des conditions désastreuses, sous le joug de gardiens violents et abusifs…
Dans ce roman, le bagne de Vailhauquès situé dans l’Hérault, ferme ses portes en 1884. Le premier chapitre s’ouvre sur le défilé de jeunes garçons qui sortent de l’établissement, libres mais intérieurement dans un état que l’on devine déplorable au vue des sévices subis. Une vingtaine d’années plus tard, la vie suit son cours au village, quelques habitants parmi les plus rustres avaient « travaillé » dans ce bagne, soit comme gardien, soit comme lingère ou cuisinière… Tous vivent dans le silence des évènements passés : l’omerta dirige les relations entre les villageois, tous savent et se taisent. Jusqu’à ce que des faits étranges que l’on attribue trop vite au surnaturel entachent la communauté : morts soudaines, maladies, bruits suspects… Est-ce le Diable ou les enfants qui reviennent se venger « comme les loups quand la faim les ronge« ?
Le bagne accable le village de sa présence, bride de son souvenir honteux les habitants de la vallée. A l’image de la photographie de couverture, le bagne n’est plus qu’un bâtiment désaffecté dans lequel il s’est passé de mauvaises choses. C’est autour de lui que gravite l’histoire inventée par J.C Tixier, sans jamais y entrer. C’est là que le lecteur est surpris par la tournure que prend le récit, puisque l’on reste dans le village, à une époque différente de celle du bagne en activité. Mais le roman entier est porté par une écriture poétique qui n’est pas sans rappeler celle de Jean Giono: on se laisse entrainer par la puissance des mots, des images sombres de ce roman noir rural, portrait profond du siècle passé dans nos campagnes, portrait au vitriol des représentants de la religion, des membres de l’éducation nationale, de la justice, qui à une époque faisaient bien peu de cas des enfants…
Une belle découverte pour moi que cette plume poétique sur un fond historique intéressant.
Le sujet est sombre à l’image de la couverture de ce roman et de ce titre qui sont vraiment un reflet de cette histoire.
Tout tourne autour de la « terre », pas celle qui tourne autour du soleil, elle tournerait même le dos au soleil écrasant qui ponctue cette histoire. Une terre qui façonne l’Homme. Une terre gorgée de misère et de sang. Les superstitions et les croyances à ce tournant de fin de siècle ont la main mise sur les consciences. On découvre les ravages de la misère et l’alcoolisme n’est pas la meilleure échappatoire.
Je ne connaissais pas ces bagnes pour enfant qui étaient de véritables couloirs de la mort, l’enfer sur terre. Une lecture en entrainant une autre… cette histoire fait écho au roman « île aux enfants » d’Ariane Bois qui nous raconte une autre exploitation des enfants en milieu rural plus de 70 ans après.
Jean-Christophe Tixier nous entraîne dans un enchaînement de vies et de morts. Dès la naissance, certains êtres sont voués à souffrir, à payer les fautes des parents.
La terre nourri et la terre reprend, le fameux tu es poussière et tu redeviendras poussière ! Mais même pour être enterré il y a des différences, tous ne sont pas acceptés au même endroit. On sent les tensions entre l’obscurantisme religieux et la nouvelle pensée qui conduira à la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Jean-Christophe nous dépeint les personnages clés de ces villages. Le curé, le docteur et l’instituteur… Ici il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Leur âme à l’air comme souillé par leurs actions et c’est comme si ce bagne avait répandu son malheur autour du village. On découvre que certains ont su et savent tirer profit du malheur des autres. Tout semble perverti, corrompu. Parfois il y a des consciences qui ne laissent pas tranquille.
Les propriétaires terriens ne sont pas mieux lotis, l’avidité, la cupidité et l’instinct animal font ressurgir la monstruosité ordinaire.
Ce n’est déjà pas très reluisant pour les hommes alors imaginez pour les femmes et les enfants !
Ce roman n’a rien de misérabiliste, il n’est pas fait pour faire pleurer dans les chaumières, il n’y a pas de pathos. C’est un roman noir qui montre les bas instincts de l’homme dans un environnement délétère où l’on vit en vase clôt.
Tout au long de la lecture on se demande : Que ressortira t-il de tout cela ? Est-ce qu’une fois que l’orage éclatera une petite lueur d’espoir apparaîtra ? Je vous laisse le découvrir.
Chaque chapitre à pour incipit un extrait de documents officiels (réels) informant de cas d’enfant condamné au bagne et à chaque fois la conclusion est un décès. Cela donne un rythme avec une sentence qui tombe comme un couperet. Cela augmente la tension de ce qui se déroule au présent. Il y a comme un effet de miroir déformant. Les condamnations de ces enfants sont disproportionnés par rapport au délit, d’autant qu’on assiste à des scènes hautement plus condamnables qui ne sont pas jugées.
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