"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Beaucoup de chiens s'appellent Ulysse. Mais le chien d'Ulysse, comment s'appelait-il? Argos. Il attend son maître dans des conditions moins confortables que Pénélope. Toujours prudent, le roi d'Ithaque, quand il aborde enfin son île, s'est rendu méconnaissable, avec la complicité d'Athéna. Et pourtant, Argos le reconnaît.Négligé maintenant en l'absence du maître, il gisait, étendu devant le portail, sur le tas de fumier des mulets et des boeufs où les serviteurs d'Ulysse venaient prendre de quoi fumer le grand domaine; c'est là qu'Argos était couché, couvert de poux. Il reconnut Ulysse en l'homme qui venait et, remuant la queue, coucha les deux oreilles:la force lui manqua pour s'approcher de son maître.Ulysse l'avait vu:il détourna la tête en essuyant une larme...Poséidon, avec l'esprit vindicatif qu'on connaît aux dieux, s'était en vain acharné sur Ulysse. Mais lui arracher une larme n'a été donné qu'à son vieux chien.»
je me souviens d'avoir beaucoup pleuré... mais suis-je allé au bout?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !