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La guerre civile qui a ensanglanté la Grèce de 1944 à 1947 frappe de plein fouet le village de Kastellos.
Les Bérets rouges (partisans communistes retranchés dans la montagne qui surplombe le village) s'opposent aux Bérets noirs des forces gouvernementales. Parmi les habitants, qui survivent tant bien que mal parmi les ruines, le pope Yannaros, dont le propre fils a rejoint les partisans, s'efforce de trouver une issue à cet affrontement fratricide qui répand la mort autour de lui. Tiraillé entre son amour du Christ (rejeté par les partisans) et son désir de justice (qui le rapproche d'eux), son personnage souligne l'absurdité et l'impasse à laquelle mène l'affrontement des deux camps. C'est cependant cette quête d'apaisement qu'il poursuit jusqu'au bout, s'efforçant de jouer les intermédiaires en vue d'une conciliation.
Écrit en 1949, au lendemain de la guerre civile grecque, ce texte porte l'empreinte du désespoir éprouvé par Kazantzaki face à ces affrontements violents et sans issue. Il constitue une condamnation sans faille de la violence et du dogmatisme de chacun des deux camps. En cela, il demeure malheureusement profondément d'actualité, faisant écho aux multiples conflits qui ne cessent de déchirer le monde.
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