80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis les années 1960-1970, le contrôle social des comportements individuels n'a pas bonne presse. C'est au contraire l'idéal du développement personnel et de l'affirmation de soi qui est à l'ordre du jour et se voit renforcé par de multiples mesures d'éducation, de promotion de la santé ou encore d'aide au personnes. Claude Macquet et Didier Vrancken ont voulu reconsidérer cette opposition, trop radicale à leurs yeux. La socialisation des personnes et leur individuation ne sont pas deux processus antinomiques mais complémentaires. Pour rendre compte de cette réalité, les auteurs ont observé l'un des « noyaux durs » de toute vie sociale, à savoir la mise en forme de l'échange entre les individus. Cet échange est pour l'individu synonyme de contraintes auxquelles il doit se soumettre tant pour s'intégrer au groupe que pour s'affirmer en tant que sujet. A travers l'analyse des formes majeures de l'échange (échange domanial, échange salarial, échange communautaire, échange symbolique des sociétés consuméristes et échange libéral pluraliste du monde contemporain), le lecteur pourra appréhender en quoi, selon l'expression de Marcel Mauss, l'échange est fait social total. Mais l'échange n'en a pas moins ses ratés et ses laissés pour compte. Aussi les auteurs reprennent-ils dans cette perspective les principaux concepts élaborés indispensables à la compréhension des notions d'aliénation, d'anomie, d'ambivalence, de souffrance physique et mentale, ou encore de maladie et de stress. Tout en contribuant à la constitution d'une sociologie formale, l'ouvrage s'affirme d'abord comme une clé de compréhension originale de la réalité sociale.
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