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Ela Stein Weissberger est une résiliente née en 1930 : une rescapée du camp de concentration de Terezin. Ce sont l'art, la culture, la fraternité entre enfants, la musique, les artistes qui l'ont sauvée. Chose incroyable, c'est dans la gueule du loup qu'elle chantait le rôle du chat dans l'opéra pour enfants Brundibar au côté de Honza Treichlinger, qui, endossant le rôle du monstre à moustache, se moquait d'Hitler. Elle est une des rares survivantes du choeur. Son témoignage en tant qu'enfant, adolescente, puis adulte est poignant avec des pointes de drôlerie. Femme engagée, ses souvenirs donnent une nouvelle matière aux faits historiques par une transversale inattendue. Elle a vu Hitler, croisé Eichmann et surtout des centaines d'enfants qu'elle ne revit jamais après la guerre. Ils sont morts à Auschwitz. Comment a-t-elle affronté l'horreur, dans un lieu de mort et de mensonges où l'on tentait de faire croire par un film de propagande et de visites de la Croix Rouge, que Terezin, c'était le paradis des enfants et des juifs ? Ce recit tente de redonner la parole aux enfants disparus.
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