Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
« Vous m'avez décollé les yeux et décrassé le dedans de la tête » Cette phrase, tirée de l'autobiographie de François Cavanna et destinée à ses instituteurs, m'a marquée dès la première lecture des Ritals. L'aspect, à la fois, politique et humain de ce travail a renforcé mon intérêt pour le sujet de la scolarisation des enfants immigrés italiens en France. La réponse aux questionnements sur l'identité des témoins réside souvent dans le développement d'un sentiment de « francitalité » exprimé par les Français d'origine italienne. Cependant, outre leur caractère subjectif, il nous faut rappeler l'aspect sélectif des évènements racontés, en effet, « la mémoire est aussi menteuse que l'imagination, et bien plus dangereuse, avec ses petits airs studieux ». Ce qu'exprime ici Françoise Sagan nous pourrions l'appliquer à chaque témoignage livré a posteriori. Nous nous trouvons là, face à des témoins dont la mémoire modifie le souvenir exact, parfois même efface les faits les plus douloureux ou les moins valorisants, c'est d'ailleurs ce qui rends cette étude à la fois passionnante et complexe.
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