"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les dessins des dernières années de Louis Soutter portent en eux une énergie contagieuse. OEuvres de l'enfermement et de la frustration, elles ouvrent et questionnent. OEuvres d'un homme envoûté, elles sont envoûtantes. Tracées à l'encre de chine et le plus souvent du bout des doigts, sans plume ni pinceau, comme en prise directe sur le système nerveux, ce sont des figures, hommes et femmes, souvent de profil, des silhouettes sans ombre, ombres elles-mêmes, marchant, courant, trébuchant, vers l'inconnu mais avec la certitude de l'inéluctable. Ces formes élémentaires ont des proportions telles que le geste du bras du dessinateur assis est naturel, libre d'improviser. Peu de couleurs, souvent le noir seul, pas de profondeur illusoire, tout se passe sur le plan du papier. Au fil des années, j'ai passé du temps à les regarder, dans des livres, dans des musées, dans des collections privées. Un beau jour ils se sont mis à parler en moi, je n'ai fait que les écouter, accompagner leur litanie syncopée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !