80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À la fin des années 1930, au bord de la rivière Pruth, en Europe de l'Est, la pension Zaltzer est fréquentée chaque été par des habitués. Célibataires et juifs pour la plupart, ils s'y retrouvent pour jouer aux cartes, boire et faire l'amour. Cet été-là, beaucoup manquent à l'appel. L'ambiance n'est plus la même, la première partie de poker n'est jamais lancée. La pluie fait déborder le fleuve et dévaste la cour d'habitude si conviviale. Dans une atmosphère de catastrophe, les quelques amis rassemblés assistent à la désagrégation de leur monde.
Les états d'âme d'une petite communauté lorsque la grande Histoire amoncelles les nuages les plus sombres au-dessus de leurs têtes.
La disparition d'un monde où la judéité de ce groupe se révèle dans le regard des autres.
Avec une écriture simple tout en profondeur l'auteur nous emmène dans tous les méandres de l'angoisse.
C'est un coup de maître il est en empathie avec ses personnages et son ton est tout en humanité.
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