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Après vingt ans passés à la Brigade anti-criminalité, le major Makovski, dit « Mako », sent de plus en plus la crasse de la rue lui coller à la peau. Il accepte une affectation aux Stups, abandonnant ainsi les rondes de nuit, ses collègues et les montées d'adrénaline. Quoique les stups ne soient pas non plus une promenade de santé. Mako, pourtant, paraît s'assagir, allant même jusqu'à envisager de reconstruire un semblant de vie. Mais, lorsqu'une jeune juge est poignardée dans le parking du Palais de justice, la machine s'emballe et ses vieux démons refont surface. Son instinct de chasseur se réveille... Surtout quand la proie se révèle plus puissante que le prédateur, et que le « roi des crânes » nage dans les mêmes eaux que Mako...
A peine commencé, et déjà terminé !
Nous retrouvons dans ce deuxième polar de la série Mako, le major Makovski. Après 20 ans de bons et loyaux service à la BAC, il décide d’accepter la proposition qui lui est faite d’intégrer les STUPS. On fait alors la connaissance de son nouveau collègue, Alpha, personnage très attachant je trouve, et cela donnera lieu à certains moments à de grandes scène de complicité entre les deux hommes, notamment lorsqu’ils se retrouvent pour la énième fois devant les bœufs-carottes suite à un énième dérapage du très volcanique Mako.
Et puis, il y a le meurtre d’une jeune magistrate, à la sortie de son travail. Le meurtre est violent, et Mako se retrouve à enquêter dessus en parallèle de l’enquête officielle à la demande d’un de ses amis, qui était très proche de la jeune juge. L’enquête les mènera à nouveau, comme dans le premier opus, à une histoire de trafic de drogues.
On le croirait presque assagi Mako, par moment, avec sa petite chatte à la maison dont il est, il faut bien l’avouer, complètement gaga. Mais devant le mépris, l’injustice et la trahison, Mako redevient alors ce flic sombre aux méthodes expéditives.
Que dire, à part que j’ai adoré ?
Je m’oblige à faire une pause avec cet auteur le temps de 2 ou 3 autres lectures, parce que je sens que je vais me taper une nouvelle « dépression littéraire » comme quand j’ai terminé la bibliographie de Gilles Caillot. Ça me fait régulièrement ça quand j’ai adoré le style d’un auteur… Je sombre alors dans un marasme littéraire et n’arrive plus à accrocher à rien de ce que je lis…
Les livres de Laurent Guillaume sont un condensé de ce que j’aime lire, ce sont des polars français purs et durs, empreints d’un réalisme criant, de scènes de crimes difficiles et de personnages qui ne sont pas politiquement correctes.
Une mention très bien pour ce livre, mais pour ma santé mentale de lectrice, Mako, je te quitte quelques jours, pour mieux te retrouver très vite…
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