La victoire de 1918 apporta la gloire mais épuisa la France. Il aura fallu 90 ans et la disparition du dernier poilu, Lazare Ponticelli, pour que le ton change dans la manière d'aborder la Grande Guerre. Par maints exemples relevés dans d'authentiques témoignages, l'auteur dresse un bilan des « douleurs de la guerre ». Illustré par un fonds d'images qui, avec le temps, ont fini par contredire le « bourrage de crâne » auxquelles elles étaient souvent destinées, cet ouvrage est un vibrant hommage aux souffrances inouïes des poilus. « Ce sont les douleurs de la guerre qui sont issues de l'horreur que nous nous proposons de dire et montrer : la mort, la boue, la merde, la crasse, les rats, les blessures, les patrouilles, l'assaut, le déluge des obus... mais aussi le quotidien pas toujours épatant : la vie de l'escouade, la gamelle, le tabac, la partie de manille, le jus, le pinard, le manque de sommeil ». Ce livre d'histoire fait écho à la réhabilitation des mutins et des fusillés pour l'exemple de la Grande Guerre qui sera célébrée pour la première fois cette année 2008.
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