" une danseuse de claquettes maltraite ses enfants...
" quand vivi walker lit dans le " sunday new york times " le portrait que brosse d'elle sa fille siddy, metteur en scène à succès, elle la renie sur-le-champ. afin d'aider à renouer le dialogue entre la mère et sa fille, les amies intimes de vivi finissent par la persuader d'envoyer à siddy son album souvenir : " les divins secrets des petites ya-ya ".
Siddy va alors plonger dans l'univers des ya-ya, du nom cajun que les quatre amies se sont donné lors de leur folle jeunesse en louisiane.
Elle découvre un petit groupe à part, soudé par une amitié que rien n'a jamais su affaiblir. à travers ces souvenirs fragmentés, siddy découvre une image inattendue de l'exubérante vivi, une femme meurtrie que seul le soutien indéfectible de ses amies a pu maintenir debout.
C'est une véritable immersion dans la Louisiane des années 1930 qui lui fera voir l'image d'une mère battante mais aussi meurtrie par ses propres déboires familiaux et ses déceptions profondes.
Un témoignage des rapports qui existent entre les êtres d’une même famille et surtout ceux entre une mère et sa fille. Il exprime aussi la force qu’il y a dans une amitié qui dure depuis des années. Vivi, la mère de Siddy, n'est sans doute pas excusable, mais l’on comprend mieux la source de ses erreurs.
Un vrai livre de filles ;-)
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