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Les corsaires de Saint-Malo ; de Duguay-Trouin à Surcouf

Couverture du livre « Les corsaires de Saint-Malo ; de Duguay-Trouin à Surcouf » de Alain Berbouche aux éditions Ouest France
Résumé:

Venant du latin « cursus » signifiant « pirate », bandit maritime dont le substantif était issu du grec peiratês,  « celui qui tente fortune sur la mer », le Corsaire était celui qui s?adonnait à la Course. Comme le Pirate et autres Flibustiers avec lesquels la confusion sera tenace (la... Voir plus

Venant du latin « cursus » signifiant « pirate », bandit maritime dont le substantif était issu du grec peiratês,  « celui qui tente fortune sur la mer », le Corsaire était celui qui s?adonnait à la Course. Comme le Pirate et autres Flibustiers avec lesquels la confusion sera tenace (la distinction entre le corsaire licite et le pirate hors-la-loi étant d?ordre juridique).
La « guerre de Course » légalisée engageait des navires armés par des particuliers pour attaquer les ennemis déclarés. Cette entreprise ambivalente, piraterie ancestrale devenue une institution reposait sur une autorisation de combattre sur la mer au nom de l?État souverain. Au xviie siècle, elle était  essentiellement pratiquée par d'honorables gens de mer de Saint-Malo, de Dunkerque et d?ailleurs, ayant besoin de gagner leur vie pendant les conflits maritimes qui les privaient de leurs activités habituelles (la pêche et le négoce) ou qui souhaitaient légitimement s?enrichir en prenant des risques au service de leurs pays.

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