"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'effarement, l'égarement et l'éclipse de l'énergie vitale au seuil d'un abîme désiré plus que tout constituent la trame des Corps introuvables.
Plusieurs décors coulissent au fond d'une scène imaginaire pour donner à voir ce que précisément le regard ne souhaite pas voir : des esprits qui n'ont pas assez d'âme pour devenir des esprits, des corps qui n'ont pas assez d'incarnation pour devenir des corps. Il en résulte des personnages électrisés, lucides, disjoints. Les mots suivants sont tatoués sur la peau de l'un d'eux : « il va à l'homme comme à l'échafaud. » Dans ce récit halluciné et dérangeant, l'acuité du regard s'oppose à la perte, à l'oubli, à l'aveuglement par degrés ; elle soutient une lutte farouche contre l'expérience de la défiguration infligée par l'histoire.
Martin Melkonian est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages. Il a publié aux éditions d'écarts Conversations au bord du vide en 2004 et Edward Hopper luttant contre la cécité en 2005.
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