"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand les cigognes quittèrent Aquilée assiégée, Attila sut que la cité allait tomber ; Mais une partie des habitants réussirent à fuir et fondèrent une nouvelle ville, Venise ;
Cette allégorie ouvre ce superbe petit texte méditatif sur la chute des grands empires ( romain, chrétien, puis " occidentaux ") et sur l'affrontement entre barbarie et Renaissance qui en découle. Adoptant tour à tour le point de vue des assiégés et celui des assaillants, Bence Szabolcsi montre que les cultures s'effondrent d'abord d'elles mêmes, par sclérose, mais aussi qu'aucune " table rase " n'est possible car en détruisant, les barbares de chaque époque incorporent une part de ce qu'ils détruisent, générant une nouvelle aventure. Cela est vrai en politique, mais aussi dans les arts - l'auteur le montre admirablement pour la musique.
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