"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après Le Chat, l'Ankou et le Maori, paru chez Sabine Wespieser éditeur en 2017, Michel Rio et Marie Belorgey nous entraînent sur les traces de l'infortunée tortue Faraude, jamais revenue des courses qu'on lui avait confiées. Une rapide enquête, menée par tous les animaux de la cour de la princesse Babiche - chacun désireux de s'attacher les faveurs de sa maîtresse, plongée dans la mélancolie depuis la disparition de sa tortue -, nous apprend que Faraude a été vendue comme une tortue de mer à un baron breton, désireux de la passer à la casserole.
Voilà la petite troupe, retrouvant un semblant de solidarité, en route pour Port-Manec'h, non sans avoir réglé son compte de vilaine façon à l'épicier félon.
Michel Rio s'en donne à coeur joie avec la description de cet improbable raid, ponctué par les saillies de Jacob le perroquet, s'exprimant - depuis qu'il est passé à travers la vitrine de l'épicerie - dans un argot incompréhensible de tous, sauf de Jules le rat, qui lui sert fort aimablement d'interprète.
Les dessins de Marie Belorgey ponctuent de poésie le charme et l'humour de ce conte animal, dont la fin édifiante vient souligner la délicieuse ironie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !