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« Ce qu'il a réveillé en moi est mille fois plus puissant que lui. ».
Six mois après la naissance de son deuxième enfant, une jeune femme est admise en maison de repos au bord d'un lac de montagne. En retournant skier seule pour la première fois depuis longtemps, elle rencontre un homme qui va réveiller son corps.
Dans une langue poétique et crue, Les chairs impatientes raconte un désir féminin dévorant qui ne veut plus renoncer à rien et peut tout renverser sur son passage.
C'est un roman qui explore de nombreux thèmes liés à la condition féminine, tels que la dépression, le désir, la liberté, la sexualité, la passion, l'amour, la famille, la maternité et le couple.
Dès les premières pages, l'auteure nous séduit avec sa prose à la fois poétique et crue, nous plongeant dans le tumulte de la vie.
Lou, le personnage principal, est une jeune femme en quête de bonheur et de sa véritable voie, luttant contre la dépression post-partum et recherchant ardemment la liberté et l'épanouissement personnel.
À travers son parcours, elle expérimente les hauts et les bas de l'amour, de la passion et de la vie en couple.
Marion Roucheux traite ces sujets délicats avec une sensibilité remarquable, remettant en question les normes sociales qui entravent le désir féminin.
Dans cet ouvrage, le désir devient une force libératrice et puissante, incitant Lou à vivre sa vie sans se préoccuper du regard des autres.
Mais ce sera un grand combat à mener pour y parvenir.
L'histoire de Lou est à la fois émouvante et captivante, nous permettant de ressentir les nuances complexes qui la traversent, entre le désir de briser les chaînes qui l'entravent et la crainte de tout perdre.
L'autrice aborde l'intimité des femmes sans aucune réserve ni préjugé, et c'est précisément ce qui m'a profondément séduit dans cette histoire.
Il me semble que de nombreuses femmes pourront se reconnaître en partie dans cette fiction, y trouvant des éléments qui résonnent avec leurs propres expériences.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2023/10/les-chairs-impatientes.html
A travers la vie d’une jeune mère qui fait une dépression à la naissance de son deuxième enfant, Marion Roucheux explore les nombreuses interrogations que se pose une femme sur sa place dans la famille et plus généralement, dans la société.
Après la maternité, le regard sur le corps de la femme est bouleversé et le chemin n’est pas simple vers la reconstruction d’une image de soi épanouissante.
Et c’est le désir sexuel qui va réconcilier cette mère avec elle-même, lui redonner l’envie d’être belle et lui apporter une nouvelle confiance en elle.
Un roman très charnel qui explore toutes les facettes du désir avec beaucoup de sensibilité et nous interpelle sur le parcours complexe d’une mère qui aspire à rester femme avant tout.
La fin est assez déroutante et peut-être pas si positive qu’elle en a l’air mais il est sûr qu’après s’être sentie sombrer, cette femme retrouve l’équilibre qu’elle avait perdu.
L’écriture de Marion Roucheux est extrêmement sensuelle et le désir comme le mal-être sont palpables à chaque page. Une lecture très particulière qui ne peut laisser indifférent et un questionnement essentiel sur l’image que les femmes ont d’elles-mêmes.
Quand les mots touchent directement les sens, l’expérience littéraire est tout à fait captivante et certainement constructive.
Emportée par la puissance du désir
Dans un premier roman incandescent Marion Roucheux confronte une femme qui, au sortir d'une dépression, va être prise dans le tourbillon de la passion. Une expérience qui va remettre en cause une vie bien rangée jusque-là.
Lorsque s'ouvre ce roman d'une sensibilité rare, la narratrice est dans un centre de soins des Alpes où elle se laisse porter, «comme une enfant indolente, ne décidant de rien, à l'abri dans ce cocon de neige, la montagne pour seul horizon.» Si elle a choisi de se débarrasser de ses «vêtements trop encombrants de femme, d’épouse, de mère et de médecin (...) pour redevenir une plus petite version d'elle-même», c'est qu'à la suite d'une seconde grossesse, elle a été victime d'une profonde dépression, loin d'un simple baby-blues. «La machine s’est déréglée, la petite mécanique de mon quotidien a vacillé, sans douceur, une déflagration soudaine et le grand basculement» quand Antoine son mari la trouve le regard perdu, son enfant dans les bras sur le rebord la fenêtre, quatre étages au-dessus du vide.
Ouvrons ici une parenthèse pour dire que Marion Roucheux a créé Les louves, un ensemble de prestations pour accompagner la maternité et notamment des cercles de parole et d’écriture.
La cure va lui être bénéfique. Elle va lui permettre de se reconstruire tant physiquement que moralement. Elle va même jusqu'à rechausser des skis, ce qui ne lui était plus arrivé depuis l'enfance. Après une chute, elle va être secourue par un homme très prévenant. Plus qu'une rencontre, ce sera pour elle comme une déflagration. Dans ses bras, elle découvre qu'il existe d’autres possibles. «Un espace où je ne m'occuperais que de moi, où je n'aurais à prendre soin ni de ma famille ni de mes patients, où mon corps et ses impulsions régneraient en maîtres absolus.»
Alors, elle s'abandonne, se donne. Jouit. Elle se soumet à la puissance du désir et ne vit plus que pour et par cette envie jamais inassouvie. Quand elle rentre à Paris, elle a construit une double vie, noté un prénom factice sur son téléphone. Elle va chercher par tous les moyens à entretenir son histoire. Un mot de son amant, un souvenir pour accompagner la masturbation. Une heure dégagée dans son agenda puis un jour durant lequel elle ne sortira pas de leur chambre d'hôtel.
«Mon secret souterrain grandit, creuse ses galeries, fragilise ma carcasse, dévore tout et m'éloigne jour après jour de qui je suis, de celle que j'étais, il fait de moi une autre, tout a changé et je suis la seule à le savoir.»
Avec une économie de mots, Marion Roucheux dit alors la difficulté de mener de front cette double vie, l’impossibilité de faire durer la passion dans le temps, quand les contingences du quotidien rattrapent la belle aventure. Quand la peur commence à gagner du terrain, quand on va jusqu’à se méfier de son ombre. Quand le coup de foudre vire au coup de folie. Restent ces moments forts, cette approche que l’on dira durassienne de l’amant.
https://urlz.fr/jLhI
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