"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Notre époque est marquée par un bouleversement radical qui affecte l'être profond de notre pays et, au-delà de lui, de notre aire de civilisation.
Jamais sans doute dans leur histoire il n'y eut de changement aussi profond, rapide et lourd de conséquences que celui que nous connaissons actuellement, que ce soit sur le plan démographique, le cadre institutionnel et politique, la civilité ou les valeurs culturelles.
Or ce qui advient, malgré ou sans doute plutôt à cause de son importance inouïe, est tantôt soigneusement gommé, voilé, nié, puis, brusquement, présenté comme nécessaire, souhaitable et inévitable par un complexe médiatico-politique qui n'a jamais été aussi monolithique, omniprésent, pesant et exclusivement tourné vers la justification idéologique.
Dans ce contexte, la seule voie qui reste à la différence, à la raison, à la liberté de dire non ou au moins de demander pourquoi ? est celle de la dissidence et chaque voix dissidente est précieuse.
Les cahiers de l'in-nocence sont une de ces voix rares, ténues, rendues presque inaudibles par le silence, quand elles ne sont pas clouées au pilori de l'infamie.
Renaud Camus, écrivain, est président du parti de l'In-nocence. Il vient de publier Décivilisation (Fayard) et Le Grand Remplacement (David Reinharc).
Emmanuel Carrère est écrivain. Il a publié récemment D'autres vies que la mienne (P.O.L.) et Limonov (P.O.L., prix Renaudot).
Michel Francesconi est écrivain. Il a notamment publié le roman La vitesse à laquelle nous oublions est stupéfiante (Éditions Ad libris).
Richard Millet est écrivain, membre du comité de lecture des Éditions Gallimard.
Il a publié récemment Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann) et Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux).
Xavier Raufer, criminologue réputé, enseignant en France et en Chine, conseiller de diverses instances nationales et internationales, directeur de collection est l'auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier, Quelles guerres après Oussama ben Laden ?, vient de paraître chez Plon.
Robert Redeker est philosophe. Il a publié récemment Yes we can (slogan électoral) (Pleins Feux) et Egobody. La fabrique de l'homme nouveau (Fayard).
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