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Dans Les Bijoux de la Castafiore (1963), les principaux protagonistes de la série se retrouvent à Moulinsart pour y vivre une véritable comédie classique à huis clos. Tournant résolument le dos à l'aventure pour s'attacher à la difficulté de la communication entre les êtres, un «anti-récit» truffé de malentendus et de quiproquos plus cocasses les uns que les autres. On y retrouve avec plaisir Bianca Castafiore accompagnée de sa camériste Irma et de son pianiste Igor Wagner.
Je n’ai pu résister à acheter « Les bijoux de la Castafiore » qui, ces jours-ci, caracole en tête de gondoles chez les libraires, dans sa version originale parue dans le journal de Tintin des années 61 et 62 et qui diffère de celle conçue pour les albums desquels les tirages des planches étaient mises au format de la publication ainsi que par les couleurs, les dessins ou encore la calligraphie des textes et des onomatopées (signée Arsène Lemey).
L’histoire de la création des « Bijoux de la Castafiore » est relatée dans une introduction détaillée, enrichie de planches, d’épreuves de recherche et quelques faits divers (Le vol des bijoux de Sofia Loren) dans lesquels Hergé aura puisé pour le conduire à son nouvel album au désormais mythique « Ciel ! Mes bijoux!».
Paris Flash – Exclusif : Bianca Castafiore le rossignol milanais va épouser un vieux loup de mer. Mélomane averti, il ne se lasse pas d’entendre la voix d’or chanter pour lui le grand Air des Bijoux de « Faust »… !!???!!!!
« Mille millions de sabords ! Si je tenais le bougre d’extrait d’hydrocarbure qui a pondu ces
calembredaines !!... »
—Allo ! J’écoute…
« Ce perroquet ! Noyez-le Tintin ! Plumez-le… ou je fais un malheur. »
—Ah ! Je me vois si belle en ce miroir ! Ah !
« Sauve qui peut ! »
M. Boullu, la boucherie Sanzot, Igor Wagner, M. Lampion, Nestor, Irma, les tsiganes, les journalistes, le Professeur Tryphon Tournesol, Milou, le chat siamois, les Dupont… : Un régal de quiproquos au château de Moulinsart !
Avec son graphisme brillant propre à Hergé, cette BD au huis-clos domestique, continue à m’arracher de bons et indéfectibles éclats de rire.
Un des meilleurs Tintin. Une histoire policière à la Hercule Poirot, une multitude de fausses pistes alors que la solution à l'énigme se trouve visuellement dans la première case. Mais en fait, il ns se passe réellement rien... le lecteur est mené par le bout des yeux (et du nez qui n'est pas loin) dans une aventure d'un comique de répétition absolument irrésistible. Ainsi "Irmaaa ! Mes bijoux !" est devenu une de mes références à chaque fois que je cherche quelque chose...
Pour moi, le meilleur de tous les albums. Peut-être à cause du nombre de personnages et de certains cleins d'oeil. Mais c'est subjectif de ma part.
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