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L'Hommage de Matthieu Bonhomme à Morris.
Par une nuit orageuse, Lucky Luke arrive dans la bourgade boueuse de Froggy Town. Comme dans de nombreuses villes de l'Ouest, une poignée d'hommes y poursuit le rêve fou de trouver de l'or. Luke souhaite y faire une halte rapide. Mais il ne peut refuser l'aide qui lui est demandée : retrouver l'or dérobé aux pauvres mineurs du coin la semaine précédente. Avec l'aide de Doc Wesnedsay, Lucky Luke mène une enquête dangereuse, car il est confronté à une fratrie impitoyable qui fait sa loi à Froggy Town, les Bone...
On ne peut pas dire que je sois un grand connaisseur de lucky Luke, mes souvenirs de ses aventures étant un mélange de quelques bd feuilletées et surtout de plusieurs épisodes de séries animées visionnées (on va essayer d'oublier Éric et Ramzy ou même Jean Dujardin. Au pire je préfère retenir Terrence Hill).
Mais là, c'est attiré par le trait de Mathieu bonhomme que j'ai voulu me pencher sur cette nouvelle adaptation (et les nombreux retours positifs aussi).
Une aventure qui semble s'intégrer dans un univers réaliste au point qu'on croit au drame dès les premières pages. Le montage est très cinéma, avec cette intro qui se révèle être la fin via un saut dans le passé de quelques jours pour comprendre comment en est-on arrivé là. S'en suit une double lecture, l'enquête de lucky Luke et l'enquête du lecteur pour savoir qui a osé. Le tout non sans humour avec un gag fil rouge autour de la cigarette, qui permet à l'auteur de connecter son histoire à la série originale.
Le dessin de Mathieu est très fin et detaillé. Sa palette de couleur donne un côté vintage à l'ensemble. Les jeux d'ombre et lumière colle parfaitement à l'ambiance western spaghetti. Et nous retrouvons les codes qui font de lucky Luke ce qu'il est.
Une aventure "vue par" très réussi que j'ai adoré.
Le fameux héros réinventé sous la plume de Mathieu Bonhomme...et le pari est réussi doublement. Le graphisme se libère de l'héritage de Morris sans le trahir et le scénario fait plus que tenir la route.
Un grand bravo.
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