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Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d'un serial killer de toute évidence. Une enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement ? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain... Une fois encore, R. J. Ellory pousse le thriller dans ses retranchements. Entre Robert Littell et James Ellroy, sur un arrière-plan historique qu'il serait criminel de divulguer ici, il imagine une intrigue magistrale, qui plonge au coeur du système politique américain.Par l'auteur de Seul le silence et de Vendetta.
Quatre meurtres aux modes opératoires identiques, la marque d'un sérial killer de toute évidence. Une enquête qui s'annonce classique, pour l'inspecteur Miller, ou jusqu'au moment où il découvre que les victimes vivent sous une fausse identité. Jusqu'au moment ou un supposé suspect se dessine, John Robey, mais un duel psychologique va s'établir entre l'inspecteur et cet individu, pour révéler une vérité si différente.
4éme opus de cet auteur - A chaque fois que je lis un livre de Roger Jon Ellory, cela se conclu par un énorme coup de cœur, et cette fois-ci, c'est exactement la même chose, livre différent mais très intéressant.
La première partie de ce livre est structurée en deux points de vue, celle des enquêteurs et on imagine que l'autre façon de voir est le meurtrier.
C'est très efficace, on se demande qu’il y l'est exactement, est-il vraiment l'assassin de tous ses meurtres ?
Le doute nous envahit, l'auteur distille des indices, et on a l'impression, de comprendre, et en fin de compte on y est pas du tout.
Malheureusement je ne peux pas vous parler de la trame principale, qui est un sujet qui m'interpelle, qui me passionne, qui me questionne.
C'est vraiment une intrigue étroitement bien ficelée, on se sent prise dans l'étau peu à peu, j'avais autant de compassions pour "ses anonymes" que pour l'équipe de l'inspecteur Miller.
Il n'y a rien de plus agréable dans un thriller d'être complétement baladée, et je ne parle même pas de la fin, qui est pour moi introuvable, comme le reste du roman, on se dit, cela doit se finir comme ça, et non pas du tout.
Récit addictif, ou l'inspecteur Miller, ne lâche rien, se donne à fond dans cette investigation, c'est le genre de policier que j'affectionne personnellement.
Encore chapeau bas a cet auteur qui a chaque fois je le lis, j'en ressors bluffée par une excellente lecture, et j'ai envie que d'une chose, d'en lire un autre et surtout je me dis, pourquoi j'ai attendu si longtemps pour à nouveau le lire.
Je n’ai pas lu « Les Anonymes » de RJ Ellory, je l’ai écouté en livre audio, ce qui pour moi est une grande première. Mais que ce soit sous forme papier ou forme CD, la bonne impression que me fait cet auteur est confirmée. Au départ, on croit avoir à faire à un thriller très conventionnel : en 2006, un tueur en série tue des femmes à Washington selon un rituel précis et c’est le lieutenant Miller qui est chargé de l’enquête. Tout se déroule comme prévu, scène de crime, légiste, tout ca… Et puis très vite on bascule dans autre chose lorsque l’on comprend, en même temps que lui, que toutes les victimes avaient des identités construites de toutes pièces, des passés invérifiables. Plus Miller creuse, plus l’affaire semble juridiquement incompréhensible. Pour élucider le mystère, Miller devra creuser là où il est interdit de creuser : dans les méandres de la CIA, de ses opérations « noires » et de ses fantômes. D’habitude les histoires d’espionnage ne sont pas ma cup of tea mais là, on est presque davantage dans un cours d’histoire que dans un roman d’espionnage. Au travers de son roman « Les Anonymes », RJ Ellory donne sa version de la guerre au Nicaragua et de la guerre contre la drogue que les Etats Unis sont en train de perdre (et pour cause…). Le moins que l’on puisse dire est que son roman suscite la réflexion, et donne une idée des méthodes de la CIA pendant la guerre froide, où la fin justifiait visiblement tous les moyens, à un point de cynisme que je n’imaginais pas. Je ne sais pas si tout cela est documenté ou si on est dans la « licence littéraire » mais sa version sonne malgré tout étrangement crédible. Le roman a des petits défauts, lorsque Miller est au fond du trou de l’incompréhension, il tombe sur quelqu’un qui prend bien soin de tout lui révéler, cela arrive deux fois au moins, pour faire progresser l’intrigue. C’est pratique, c’est sur. Et puis il y a des longueurs et des digressions dont on aurait pu se passer aussi. La fin est très cynique, c’est la fin qui convenait. Après « Papillon de Nuit », « Les Anonymes » donne envie de lire le reste de la bibliographie de RJ Ellory, même si ce dernier roman n’a pas tout à fait la puissance et surtout l’impact psychologique du premier. Mais dans les deux cas, et c’est ce qui me plait le plus, Ellory fait la part belle à l’histoire immédiate de son pays. Enfin, « belle », façon de parler évidemment…
Après avoir lu "Seul le silence", j'ai replongé avec plaisir dans cette subtile ambiance de polar, thriller, roman d'espionnage...
Pas loin de devenir un grand classique.
De quoi se poser des questions...
Bof, bof. C'est très classique tout ça. Pendant 55 chapitres, on passe son temps à nous expliquer qu'on n'y comprend rien, c'est très mystérieux tout ça, toutes les pistes se révèlent être des voies sans issues. Et voilà t'y pas qu'à l'avant dernier chapitre, le très méchant nous explique tout alors qu'il avait juste à sortir son arme pour tout régler (ce qu'il faisait jusqu'à présent d'ailleurs et voilà que sa mansuétude lui sera fatale) et qu'au dernier chapitre, le gentil qu'on prenait, sot que nous sommes, pour le méchant parachève le tout. On est très loin de "Seul, le silence", pour moi son meilleur livre. Reste bien sûr le métier qui fait que tout cela se laisse lire ; avec toutefois la certitude que dans un mois j'aurais tout oublié.
Lors de mes promenades dans les blogues amis ou inconnus, je voyais souvent le nom de R.J. ELLORY, cela a fini par piquer ma curiosité et me voici avec « les Anonymes », un gros pavé, du solide. Dès la première page, je suis happée et il en sera ainsi jusqu’au mot fin. Je vous le redis, c’est du sérieux.
L’inspecteur Miller est chargé d’enquêter sur 4 cadavres exécutés de la même manière. Ces femmes ont été atrocement mutilées puis étranglées, chacune un ruban de couleur différente muni d’une étiquette vierge autour du cou. Apparemment, c’est l’œuvre d’un même homme, un serial killer. Seul le dernier est différent ; Catherine Sheridan a été tabassée post mortem. La visite de la maison de cette femme laisse perplexe Miller car rien ne la personnalise. Miller et son adjoint Roth (tiens, ces noms me disent quelque chose !) vont aller de découvertes bizarres en bizarreries. Mais, ne dévoilons pas….
Alternance de récit. Une voix anonyme s’exprime. Les premières lignes laissent à penser qu’il puisse s’agir d’un criminologue ou d’un policier, puis au fil de ces apartés, nous découvrons un agent de la CIA. Ses confessions, il s’agit bien de cela, font froid dans le dos. Il raconte son hameçonnage, son apprentissage puis son départ pour le Nicaragua et tout le reste. Intriguée, je suis allée vérifier sur Internet et la base de départ est véridique. Brrr !!! cela fait froid dans le dos.
Miller patauge, ne comprend plus rien. Une piste s’ouvre pour se refermer de suite. Pas d’identité, pas de trace, pas de paiement par carte, rien, nada, à en devenir fou. L’impression d’être suivi, épié le poursuit.
Comment et pourquoi ces femmes ont-elles changées d’identité ? Pourquoi étaient-elles seules ? Pourquoi personne n’a jamais réclamé leur corps ? Pourquoi tous ces verrous dès qu’il essaie d’ouvrir une piste ? Toutes ces questions, je me les pose avec Miller et Roth, je les suis dans leur enquête. Au fur et à mesure des confessions j’ai l’impression que Miller se transforme en marionnette dont Robey (l’agent de la CIA) tire les ficelles pour arriver où ?
Rassurez-vous, je ne vous dévoilerai pas la suite, d’ailleurs j’en ai déjà trop dit.
Roger Jon Ellory m’a pris dans les nasses de ses lignes et je n’ai jamais pu m’en défaire… Je regrette un peu la fin convenue, mais nous sommes aux U.S.A....
Un excellent polar-thriller politique qui fait froid dans le dos et dévoile les exactions des services secrets américains, la redoutable CIA, Etat dans l'Etat, dans le passé et encore aujourd'hui. J'ai vu cette semaine un reportage sur les drones militaires américains. Effrayant...
" Tout est truqué..... le monde est truqué, les médias, la propagande, tous les schémas mentaux qu'ils fabriquent grâce à la télé, au cinéma et à tout le reste"
" Les gens vont au travail en croyant que leur travail existera jusqu'à la fin des temps, ils rentrent chez eux et restent assis pendant que le monde implose et ils pensent que quelqu'un va réparer ça"
La fin s'étire un peu en longueur
très très bon livre
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