Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
Tsukiko rencontre par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Elle ne le dit pas, mais elle est, semble-t-il, une célibataire endurcie ; quant à lui, il est veuf depuis de longues années. Et c'est insensiblement, presque à leur coeur
défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. Des rencontres, il y en a beaucoup. Le livre choisit de n'en raconter qu'une
douzaine, chacune comme un récit à part. Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie.
Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
L'histoire très douce, très poétique de Tsukiko et son maître, qui vivent quelques années côte à côte, quand la vie est déjà passée par là.
L'auteur décrit avec finesse les petites choses du quotidien, et un amour tendre.
C'est une lecture très réconfortante et touchante.
Les années douces, un livre sur le temps qui passe, la douceur de l'amour naissant, des sentiments qui chaque jours rapprochent Tsukiko de son ancien professeur.
L'histoire d'un amour profond, magnifique, le dernier amour pour l'un... Il faut l'attraper, en profiter pleinement, découvrir l'autre, l'observer, le regarder vivre...
C'est un récit sublime, plein de douceur, de lenteur.
A la fin on a le coeur chaviré et une certaine tristesse
Dans le petit troquet où elle se rend le soir après son travail, Tsukiko, quarantenaire célibataire et un peu solitaire, croise par hasard Matsumoto Harutsuna qui fut son professeur de japonais. Ils ont le même goût pour les flacons de saké chaud, les échalotes au sel, les tiges de lotus frites et les haricots fermentés au thon. Malgré leur grande différence d'âge, Tsukiko et celui qu'elle appelle "le maître" se rapprochent au fil de leurs rencontres fortuites derrière le comptoir du bar qu'ils fréquentent. Parfois, ils ne se voient pas pendant des semaines, parfois ils se donnent rendez-vous pour une promenade au marché ou la cueillette des champignons. A mesure que le temps passe, Tsukiko prend conscience que ce qui l'unit au maître ressemble plus à de l'amour qu'à de l'amitié. Mais le professeur, déjà septuagénaire, commence par refuser ses sentiments, conscient du caractère immanquablement éphémère d'une éventuelle liaison.
Merveilleux, délicat, poétique, léger sans être futile...Les mots ne suffisent pas pour qualifier ce récit qui a la grâce d'un haîku, la douceur du bonheur, la tendresse des moments partagés. Il ne s'y passe rien d'extraordinaire, mais on se laisse bercer par ce quotidien décrit dans toute sa simplicité, dans ces petits détails qui font la beauté de la vie. On s'attache à cette femme qui ne manque pas de caractère et à ce vieux professeur qui récite des poèmes et ne se sépare jamais de sa serviette et on les quitte avec un brin de mélancolie.
Roman intimiste et pudique qui raconte une femme et un homme qui s'apprivoisent et osent un nouvel amour, faisant fi des désillusions et des échecs du passé, ces années douces éblouissent comme une pluie de fleurs de cerisiers dont elles ont la magique beauté. A lire sans hésitation.
très beau très tendre et ne pas rater le manga tiré de ce roman
Un livre sur la naissance des sentiments entre 2 êtres complexes que tout sépare. C'est tout à la fois tendre et drôle. À découvrir également l'adaptation en manga par Jiro Taniguchi qui s'est fait connaître avec son chef d'œuvre "Quartier lointain". À la fin du tome 2 un échange entre les 2 auteurs autour de l'oeuvre.
j'ai compris pourquoi le manga qui en est tiré est aussi beau.
ce livre a détrôné "des souris et des hommes"dans mon coeur.
Drôle d'histoire que cette quête d'amour (?) entre l'élève (la trentaine quand même!) et son "maître" de japonais. Tout cela sur fond de sake et de courbettes, de voussoiement "respectueux"! Je n'ai pas réussi à m'attacher un seul instant à cette aventure étrange!
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 3 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 6 jours
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