Une liste qui regroupe les lectures les plus passionnantes du moment
Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte.
Il resta plus d'une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose.
Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la brigade du viol .
Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets. Un premier roman qui vous laissera hagard et sans voix par sa puissance et son humanité.
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Imaginez : vous êtes tranquillement chez vous et vous découvrez, dans votre portable, des photos de vous pendant que vous dormez. Ou alors, vous voyez, sur votre système de vidéosurveillance, un homme qui vous scrute pendant votre sommeil... L'horreur absolue ! Cet homme, c'est Alpha, un dangereux psychopathe qui n'a qu'un seul but dans la vie : violer et torturer. Pour le traquer et vous protéger, seule la "Brigade du viol", spécialisée dans les affaires de crimes sexuels, peut agir...
Après avoir lu énormément d'avis positifs sur L'Empathie, il fallait absolument que je découvre ce thriller. J'ai longtemps hésité à le lire car la thématique d'un violeur en série ne m'attirait pas. 'ai lu la première page... puis n'ai plus lâché ma liseuse jusqu'au dénouement.
La plume nerveuse et très fluide d'Antoine Renand, combinée avec une intrigue retorse et sombre m'a complétement emportée. Véritable page-turner, l'Empathie se lit très vite, les scènes d'action et les rebondissements s'enchaînant sans aucun temps morts. Les personnages sont complexes, tout en nuances de gris et en failles. Antoine Renand n'épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs, avec une description de l'horreur très crue, à la limite du soutenable. Et pourtant, je suis allée au bout de la lecture et ai même envie de lire le tome 2 !
Même si j'ai deviné certains rebondissements dès le début de l'histoire, j'ai pris une véritable claque avec ce thriller très addictif. J'ai trouvé que, malgré des scènes d'une grande violence et très dure, le sujet de fond était traité avec beaucoup de pudeur et... d'empathie. L'empathie est d'ailleurs la clé pour cerner les origines du mal et, pour les personnages principaux, trouver l'absolution et se reconstruire. Quand on sait qu'il s'agit du premier ouvrage de l'auteur, on ne peut que saluer la virtuosité d'Antoine Renand.
Et vous, oserez-vous vous plonger dans cette lecture hautement addictive?
J’ai rencontré Antoine Renan lors d’un salon. Il était accueillant et sympathique et comme j’avais vu passer un grand nombre de chroniques positives le concernant, je me le suis mis dans un coin de la tête. Malheureusement, je n’avais pas trouvé le timing pour m’en occuper, jusqu’à maintenant.
Ce texte est assez original dans sa construction. Il suit tout d’abord le scénario habituel du polar moderne avec la poursuite d’un criminel dangereux. Mais ensuite, il change de trajectoire en développant en profondeur les protagonistes pour nous livrer le tableau complet de son intrigue. Ce mode de narration est surprenant et très réussi.
Attention, je me dois de vous prévenir : Préparez-vous à être chahuter ! Même si c’était son premier roman, il y va fort, très fort. Si vous craignez les histoires de viols et de violence, vous pouvez d’ores et déjà passer votre chemin. En effet, la trame principale et toutes ses ramifications sont imprégnées de sévices sexuels. En plus, aucun détail ne nous est épargné, il faut en être conscient avant de se lancer dans cette aventure !
Cet auteur possède les qualités d’un primo romancier. Il a de grandes ambitions qui lui permettent de ne pas se mettre de limites et de nous offrir un thriller qui dérange. « L’empathie » ne vous laissera pas indifférent. Mais il pêche aussi par certains côtés. Trop de maltraitance a tendance à tuer la maltraitance et je regrette un peu cette surenchère qui imprègne tout le roman.
Malgré ce petit bémol, je suis ravi de m’être enfin décidé à lire cet auteur. Antoine Renan maîtrise sa narration et son histoire, aussi malsaine soit-elle, m’a happé jusqu’à la fin. Convaincu, je vais de ce pas m’intéresser à ses autres œuvres, pour voir s’il a tenu toutes ses promesses !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/08/25/871-antoine-renan-lempathie/
ll n'y a pas de mal à faire du mal… Tel est le credo d'Alpha, criminel d'un nouveau genre trouvant plaisir et réconfort dans le viol et la torture. Pourchassé sans relâche par un duo de flics au sombre passé, cet insaisissable esthète de l'atrocité va plonger Paris et les Parisiens dans l'horreur.
Les personnages dans ce roman sont vraiment bien construits autant le méchant et surtout ce couple de flics qui ont un passif compliqué en fait des protagonistes intéressants qui donne tout de suite de l'élan au récit.
J'ai vraiment adoré ce thriller, qui est vraiment addictif, l'action est là, des rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. L'auteur nous décrit habillement les ressentis des personnages, franchement, on s'y croyait, cela m'a fait frissonner, c'est vraiment un livre haletant.
Le sujet de l'enfance traumatique est très bien traité avec beaucoup de pudeur, le titre du livre est tellement bien trouvé, car l'empathie est vraiment le fil rouge du récit, tellement elle se ressens dans le lien qu'ils ont avec les victimes de viol.
L'intrigue est extrêmement bien ficelée et quand on croit comprendre la fin et bien cela repart de plus belle, j'ai vraiment aimé cet ascenseur émotionnel.
La conclusion est incroyable, j'ai été choquée tellement, je n'y attendais pas, c'est tellement bon d'être surpris de cette manière.
C'est le premier livre de l'auteur, c'est également avec celui-ci que je le découvre, c'est vraiment une très belle découverte.
Un scénario glaçant.
Alpha, un dangereux psychopathe, surnommé Le lézard par la police, aime rentrer chez les gens et les observer dormir. Il commet des viols et des massacres de la pire espèce et est recherché par la police, la brigade du viol dont deux flics Anthony Rauch et Marion Mesny.
Ce polar est terrifiant, de par le script de base, un mec qui rentre dans ma maison pendant la nuit c'est mon plus gros flip ! Comment vous dire que ça fait 2 jours que je sursaute au moindre bruit...
Il fait également très peur, car contrairement aux autres polars que j'ai pu lire, qui tournent plus autour de meurtres, ici ce sont les violences sexuelles qui sont passées au crible. Viols, pédophilie, il faut être bien accroché pour supporter les horreurs décrites dans ce roman.
Je l'ai dévoré, presque 500 pages bouffées en moins de 2 jours, tant c'est addictif et bien ficelé. Pas d'enquête pleine de rebondissements, ni de mystères incroyables mais beaucoup de psychologie des personnages, de révélations sur leur passé.
Je vous le conseille fortement pour un polar qui change de l'ordinaire, mais attendez-vous à bien vérifier que vos portes sont fermées pendant quelques temps !
Cela ne dérange absolument pas Alpha que vous habitiez au 3ème ou au 6ème étage. S'il vous a repéré, la hauteur n'est pas un obstacle pour lui. Mais quand il s'en prend à une personne, la victime est traumatisée à vie : viol, coups,...la colère d'alpha sort à travers toute cette violence.
Anthony et Marion, policiers de la brigade du viol, vont tout faire pour empêcher Alpha de continuer de nuire.
Antoine Renand n'utilise aucun filtre pour décrire la violence et la colère ancrées à l'intérieur d'Alpha. Même si certaines scènes sont pénibles à lire, elles sont nécessaires au récit. L'auteur a su me happer dès les premières lignes et il m'a été difficile de lâcher le roman.
Le personnage Anthony est difficile à cerner et peut paraître antipathique dans certaines scènes. Une fois son passé dévoilé, nous comprenons mieux certains passages du récit.
Marion est mon personnage préféré. Elle a eu une enfance traumatisante et a su surmonter les épreuves.
Quant à Alpha, je vous laisse découvrir pourquoi toute cette violence en lui lui fait faire ses actes atroces.
Le récit et l'intrigue sont bien menés. Même quand nous pensons que c'est fini, l'action reprend.
Le seul petit bémol est la fin du roman. Je m'attendais à autre chose, peut-être une fin moins heureuse...
Merci Antoine Renand pour ce roman très prenant qui m'empêche maintenant de dormir les fenêtres ouvertes...
Il s’est auto proclamé Alpha, ce violeur en série qui escalade les façades des immeubles, pénètre dans les appartements, torture les petits amis et viole les femmes. La brigade du viol, située dans le poste de police du XIIᵉ arrondissement, est sous le feu des projecteurs et les deux enquêteurs de la brigade, Anthony (surnommé La Poire au regard de son physique) et Marion en ont fait une affaire personnelle. Il faut dire que les médias, jusqu'au ministre de l'intérieur, sont en boucle sur l'insaisissable Alpha. Mais l’identification et l’arrestation de ce criminel va réellement venir heurter de plein fouet leur histoire personnelle, car Anthony et Marion ne sont pas devenus policiers et spécialistes des violences sexuelles par hasard.
« L’Empathie » est un roman dont la lecture est assez éprouvante, je l’avoue. Je ne suis pas fâchée d’en avoir terminé avec ce livre qui, par la violence de ce qu’il décrit, met souvent mal à l’aise. La première chose à dire, c’est que le roman d’Antoine Renand est étrangement construit. Découpé en plusieurs parties, il est parsemé de très longs flash back qui racontent le passé des protagonistes : le passé d’Alpha et comment il en est arrivé à devenir cet ignoble viriliste ultra violent, le passé de Marion et le secret douloureux qu’elle dissimule, le passé d’Anthony qui est à la fois édifiant et très ambivalent, le passé de la mère d’Anthony, une célèbre avocate médiatique qui défend les pires criminels et n’est pas pour rien dans ce qu’est devenu son fils, etc... Au milieu de tous ces retours en arrière, l’enquête se poursuit, laborieuse, sur des crimes de plus en plus violents jusqu’au milieu du roman où tout bascule. Un rebondissement inattendu, choquant, assez rare dans le monde du roman noir fait basculer le livre vers autre chose. Sans trop en dire, on peut quand même laisser entendre qu’à partir de ce moment, on quitte le polar pour rentrer dans autre chose, qui s’apparente presque à un film de Tarantino, une sorte de western moderne. Le sentiment de malaise persiste jusqu’au bout, jusque dans les derniers chapitres car comme dans un bon thriller, la fin n’est jamais tout à fait la fin. C’est le premier Antoine Renand que je lis, je reconnais que je ne suis pas prête de l’oublier ! Je porte à son crédit plusieurs choses, notamment celle de montrer dans fard ce qu’est un viol et surtout les conséquences désastreuses à long, très long terme, que cela peut avoir sur les victimes. On sent dans « L’Empathie » (quel titre étrange et trompeur!) un vrai travail de recherche sur ce sujet. Et puis, je remarque aussi que les personnages du roman, tous les personnages, sont d’une vraie et riche complexité. La palme revenant sans doute, non pas à l’agresseur (encore que…) mais à Anthony. Ce policier taiseux met immédiatement mal à l’aise alors que dans les premiers chapitres, il est sans ambiguïté du côté des victimes, de la justice et du Bien. Plus on avance dans le livre, plus cette impression s’amplifie, on se met à le plaindre, à le détester, à le re-défendre ensuite, il est insaisissable du début à la fin et on n’arrive pas bien à se positionner vis à vis de lui. C’est assez peu fréquent dans le monde du roman noir. Même si ce roman ne convient clairement pas aux âmes sensibles, il a le mérite de remuer sans ambages la boue des violences sexuelles de toutes sortes. Même si sa lecture peut parfois sembler crue, choquante, elle n’est pourtant que le reflet d’une réalité : Antoine Renand n’est pas complaisant, il regarde juste les auteurs de viol dans les yeux et il soutient leur regard, aussi pénible que cela soit.
Suspense remarquable! J’ai trouvé le récit très violent. Aussi la fin m’a paru quelque peu fleur bleue. Il fallait peut être cela pour alléger l’atmosphère.
Alpha
C’est l’été à Paris, la nuit il fait encore chaud, aussi pour mieux dormir, vous laissez votre fenêtre entrouverte, après tout, pas de risque d’être cambriolée puisque vous habitez au troisième ou au quatrième étage… Vous êtes endormie, seule ou dans les bras de votre compagnon, tout est calme… Mais un homme est là, au pied de votre lit : il vous regarde, vous observe, bientôt il va passer à l’action et transformer votre vie en cauchemar… Cet homme, c’est Alpha, un prédateur ultra violent, qui viole, torture et humilie ses proies et défie les forces de police, notamment deux capitaines de « la brigade du viol », Anthony Rauch et Marion Mesny. Ce sont eux qui reçoivent les victimes, les accompagnent dans le parcours douloureux de la plainte et des examens médicaux, deux flics exemplaires qui n’ont pas choisi par hasard ce service car tous deux portent en eux des cicatrices indélébiles dont ils ont, l’un et l’autre, fait une force.
Il y a un bon moment que ce livre dort dans ma PAL et je remercie tout particulièrement Pat0212 et BlackIsTheNewLiterature pour l’avoir fait enfin émerger ! J’avais vu passer d’excellents avis, et de moins bons aussi, je ne savais donc pas à quoi m’attendre… Eh bien, fin du suspense, c’est du 5 étoiles !!
Evidemment, c’est un polar mais c’est aussi bien plus qu’un polar. L’enquête tient une part importante et l’auteur nous la fait vivre à 100%. Mais au-delà de cette trame policière, ce sont les personnages qui sont au premier plan. Tour à tour, l’auteur nous fait découvrir Anthony Rauch, dit « La Poire » ; Marion Mesny et Alpha bien sûr, leur enfance, leur adolescence, leurs familles. La psychologie de chacun est disséquée, étudiée, décortiquée afin que le lecteur parvienne à comprendre le personnage à l’âge adulte. Ce sont des passages très durs, mais nécessaires. L’auteur ne nous permet aucune échappatoire et telles les victimes d’Alpha, nous sommes totalement à sa merci… à ceci près que oui, nous parvenons à avoir de l’empathie (ou de la compassion tout au moins) pour chacun d’eux, même pour le pire…
Quant au thème principal, celui du viol, il est traité sans pathos et le propos d’Antoine Renand n’en est que plus fort. Comment se remet-on d’un acte aussi dévastateur quelque soit l’âge auquel on le subit ? Comment reprendre le cours de sa vie ? Comment être écouté, compris ?
C’est sombre, très dur, parfois insoutenable, puissant, poignant…
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