En partenariat avec Le Livre de Poche
Du Montparnasse des années folles au Paris de l'Occupation, Gaëlle Nohant ressuscite un héros incandescent, généreux et libre. Ses amis s'appelaient Jacques Prévert, Louis Aragon, Jean-Louis Barrault ou Pablo Neruda. Poète, amoureux, résistant, féroce et blagueur, il croquait la vie, aimait Youki et la liberté à en mourir. Ce roman qui résonne comme un hymne à l'amour et à l'amitié, à la révolte et à la joie de vivre, est l'histoire d'une rencontre inoubliable.Une superbe et bouleversante évocation d'un homme fidèle à lui-même jusqu'à la mort. Robert Desnos est magnifiquement vivant sous la plume de Gaëlle Nohant. Bernard Lehut, RTLLa réussite est totale ! Gérard Collard, La Griffe Noire
En partenariat avec Le Livre de Poche
Retour sur la soirée par Colette LORBAT, lectrice
Le 23 novembre à 18h, à Paris dans le 15e arrondissement.
Lire et savourer ces titres emblématiques de la #RL2017
Je connaissais quelques poèmes de Robert Desnos, mais rien de sa vie.
Cette biographie romancée comble mes lacunes, d'autant qu'elle est enrichie de nombreux vers du poète.
On sent la passion de Gaëll.Nohant pour Robert Desnos.
J'ai beaucoup aimé vivre cette ambiance des années 30 où les surréalistes s'en donnaient à cœur joie.
Cet esprit nouveau qui bouscule la littérature classique, cette liberté nouvelle.
J'ai beaucoup aimé aussi toutes ces rencontres avec des gens qui ne laissent pas indifférents : Prévert, Pablo Neruda, Garcia Lorca ; Jean-Louis Barrault, Fujita, Picasso..... et tous les autres, amis de Desnos.
André Breton, par contre, apparaît comme un mégalo pas très sympathique.
Robert Desnos est dépeint comme un homme bon, généreux, plein de talent, de sensibilité et d'humour, entier, volontaire, déterminé, engagé, résistant.......
J'ai particulièrement aimé la dernière partie où Youki, l'amour de sa vie, écrit pour Robert, prisonnier des allemands.
Un livre ambitieux et abouti.
Je pensais connaître Robert Desnos. j’ai eu la chance, avec un collègue au cours d’art dramatique que nous assurions, de le mettre en scène et de ciseler, pour le public, des mises en lumière qui ont marqués les élèves acteurs et le grand public que nous avions la chance d’avoir.
Mais en suivant Gaëlle Nohant, pas à pas, avec le Desnos qui définit le surréalisme que nous, belges, nous apprécions tant, qui le partage avec ses compagnons littéraires et qui reste droit et honnête avec lui-même, sa vérité et ses fondamentaux, je l'ai davantage encore apprécié.
Et puis, un cran au-dessus encore, j'ai aimé sa droiture dans sa lutte contre le nazisme et la montée des destructions massives de l'être humain de cette peu glorieuse époque des camps.
Sous la plume de Gaëlle Nohant, plume référencée, ciselée à souhait et capable de laisser au lecteur un espace de pensée et de jugement qu'in fine, il est le seul à pouvoir poser sur ses idées, Robert Desnos apparaît comme un maître de la cohérence et de la lucidité face à un monde qui se déclare, se rétracte, s'engage et fuit, s'identifie porteur de la raison et déraisonne tout aussi vite. On peut ne pas être d'accord avec tout ce qu'a dit, pensé et écrit Desnos... mais on ne peut lui jeter la pierre d'un surréalisme farfelu et inutile. Ses valeurs face à la vie, à l'humain et à l'importance de vivre pleinement le moment présent sont infiniment utiles aux questions que l'homme d'aujourd'hui doit se poser.
Et nous, durant cette occupation infâme de nos terres, nos villes, nos demeures mais surtout nos esprits, qu'aurions-nous dit, fait ou fuit?
Gaëlle Nohant, autrice talentueuse, nous invite à nous asseoir aux mêmes terrasses de café, à sillonner les mêmes quartiers que Robert Desnos et à nous interroger sur l'humanité comme il l'a fait. Les réponses nous appartiennent, bien sûr. Mais sans Gaëlle Nohant nous contant la légende d'un dormeur éveillé, je ne suis pas sûr qu'on penserait à se soumettre à ce travail d'approfondissement de nous-mêmes et de l'âme humaine.
Merci à Lecteur.com qui m'a offert la possibilité d'aborder Robert Desnos sous un autre angle et de le redécouvrir avec bonheur.
Je ne connaissais pas le destin de Robert Desnos, et je ne voulais absolument pas le savoir avant la fin du livre. Alors j'ai fermé les yeux pour mieux apprécier cette écriture si fine et si belle de Gaëlle Nohant. Puis ej suis allée relire des poésies de Desnos et là j'ai su au 3/4 du livre, alors j'ai su que Kiki ne reverrait plus jamais son grand amour Robert qu'elle a si mal aimé. Alors les larmes ont coulé sur cet homme exceptionnel de joie, d'amour, de courage et de facétie. Monsieur Desnos vous êtes un grand Homme et Gaëlle Nohant a su faire revivre votre magie d'un destin hors du commun. Mon grand livre chouchou.
Ma plus belle lecture de l'été 2020 aura été cette légende d'un dormeur éveillé de Gaëlle Nohant. Un voyage parmi les surréalistes aux côtés de Robert Desnos, leur liberté et leurs amours qui traversent le Paris des années 20, les évènements des années 30 et enfin l'arrivée du nazisme et le régime de Vichy. Au fil des pages, un véritable attachement aux personnages se construit, ponctué par la beauté des textes de Robert Desnos qui répondent au récit. A la fin du livre, une grande tristesse face à la fin tragique de Robert Desnos et la séparation avec ces personnages attachants qui on vécu leur vie si pleinement. Sans hésiter, je recommande la lecture de ce très beau roman.
En écoutant l'intervention de Gaëlle Nohant à La Grande Librairie j'ai eu envie de découvrir son univers. Le livre que je désirais n'étant pas disponible, la bibliothécaire m'en a proposé un de remplacement.
J'avoue que je n'étais pas très emballée à l'idée de lire un ouvrage traitant du surréalisme dont je gardais un souvenir de « poésie difficile » et « poètes communistes » du lycée.
Au fil des pages j'ai retrouvé, bien sûr, André Breton, Jacques Prévert, Philippe Soupault, l'évocation de Nadja et des lectures imposées pour le bac mais rien d'ardu.
L'écriture poétique de Gaëlle Nohant, son récit furieusement joyeux, endiablé fait revivre une tranche d'histoire de France d'abord puisque son livre s'étend des Années Folles à 1958 et une tranche d'histoire de Paris. On y respire l'ambiance des bals, des troquets, on respire l'atmosphère de ses rues et de ses parcs.
Gaëlle Nohant nous raconte Robert Desnos, comme on parle d'un ami familier ; d'ailleurs elle écrit « Prévert », « Breton » mais « Robert ».
Attaché viscéralement au quartier des Halles, il est né à l'ombre de la Tour Saint Jacques où il revient souvent comme aimanté. La Tour St Jacques c'est le phare qui guide le navire Desnos pour qu'il revienne à bon port après ses voyages poétiques, ses expériences de sommeils hypnotiques (d'où le titre du livre de Gaëlle Nohant?).
Car Robert Desnos est un touche à tout compulsif : poète, journaliste, parolier, chroniqueur de radio où il tient une émission « La Clé des Songes » au cours de laquelle il décripte les rêves des auditeurs, il adaptera, toujours pour la radio, les aventures de Fantômas.
Gaëlle Nohant, dans un style poétique, en nuances délicates, nous fait (re)découvrir, aimer et partager le quotidien et les combats de Robert Desnos, le poète aux « yeux d'huître ». « Des yeux d'huître. Pourquoi pas ? Ses yeux étranges, où se mêlent le bleu, le vert et le gris, ont les reflets de la mer quand elle se casse sur les falaises crayeuses par temps de pluie. Ce sont des miroirs qui débordent pour embrasser l'infini. Des yeux qui aiment, caressent et pleurent, des yeux ouverts derrière les paupières... des yeux de poète ».
Elle nous parle de ses engagements poétiques, de son exigence notamment lorsqu'il coupe les ponts avec André Breton parce qu'il refuse d'être « encarté » au Parti Communiste, de son amitié indéfectible pour Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, de son engagement politique lors de la Seconde Guerre.
Dans cette biographie le lecture découvre un Robert Desnos joyeux, pétillant, amoureux de la poésie, de la vie, de Paris, entouré d'amis. On y fait connaissance des deux femmes qui ont marqué sa vie. Tout d'abord il y a la chanteuse Yvonne George à qui il écrit de nombreux poèmes et qu'il aimera d'un amour passionné et passionnel jusqu'à ce qu'elle décède de ses nombreux excès (alcool et drogue) et rongée de tuberculose. Et puis il y a Lucie surnommée « Youki », l'épouse du peintre Foujita, qui, à défaut d'obtenir le divorce, deviendra sa compagne.
« La légende d'un dormeur éveillé » nous présente dans sa dernière partie le journal tenu par Youki durant la captivité de Robert Desnos dans les camps nazis. Ce texte prend la forme d'un long poème d'amour, de crainte et d'espoir,
Je suis sortie de cette biographie romancée, de ce long poème, pas tout à fait moi-même, pas tout à fait une autre, remuée au plus profond de l'âme, la gorge nouée de larmes et, lorsque j'irai à nouveau visiter Paris j'irai à ta rencontre aux Halles ou rue Mazarine et je dirai, tout comme Youki « Moi aussi Robert je sais que je te reverrai. En attendant je me promène dans la ville, je rends visite à tes lieux préférés, je me perds dans le quartier de l'Horloge ou à l'ombre de la tour Saint-Jacques, je traverse les ponts à ta recherche, j'écoute les cloches de Saint-Merri répondre à celles de Saint-Eustache, j'arpente la rue de Seine avec Prévert ».
Robert Desnos est né avec le 20ème siècle, il a vécu enfant au pied de la tour St Jacques, au coeur des Halles. Il fut un des premiers surréalistes auprès d’André Breton avec qui il se brouillera par refus d’être encarté au PC. Les talents de Desnos sont multiples : journaliste, parolier, poète, précurseur à la radio où il adapta les aventures de Fantomas et décripta les rêves.
Gaelle Nohant fait magnifiquement revivre ce Paris des années folles où l’on croise Paul Eluard, Aragon, Picasso, Prévert, Gabriel Garcia Lorca, Antonin Artaud, Joséphine Baker et de nombreux autres… c’est une époque de liberté, de créativité, de rupture avec le passé.
Robert Desnos vivra deux grands amours, celui pour la chanteuse Yvonne George qu’il aimera jusqu’à sa mort de la tuberculose et celui pour Youki Foujita, la femme du peintre qui durera jusque la mort cette fois du poète.
Après les années folles, viennent les années sombres avec la guerre et l’entrée en résistance de Robert Desnos qui combattra jusqu’à son arrestation et sa déportation. Il mourra après la fin du conflit dans un camp de la Croix Rouge en tchécoslovaquie.
Tout au long du livre Gaelle Nohant entrelace des vers, des poèmes, des écrits de Robert Desnos avec les paragraphes.
Ce livre est magnifique. Gaelle Nohant nous fait vivre ce qu’on lit. Je connaissais les écrits de Robert Desnos mais j’ai découvert l’homme. J’ai dévoré ce livre en 48 h et je l’ai terminé le visage baigné de larmes.
Voilà un livre qui m’a cueillie là où je ne l’attendais pas, un coup au cœur plus qu’un coup de cœur, pas un roman, une rencontre…surréaliste qui plus est !
En alignant son tempo sur celui de Desnos, en trempant sa plume dans l’encre de ses mots comme d’autres règlent leur pas sur le pas de leur père, Gaëlle Nohant fait un travail magistral d’écriture dont on sent qu’il s’appuie sur des recherches qui ne le sont pas moins : pas une anecdote qui ne trouve écho dans un texte ou un poème, pas un dialogue qui sonne faux entre tous ces amis-artistes multi-talentueux et multiculturels.
Je pensais m’ennuyer, me perdre entre deux conversations intellectuelles de purs esprits uniquement préoccupés d’eux-mêmes et de leur art, je découvre un groupe de potes inscrits dans une réalité qui les touche, les bouscule, les nourrit, les interroge et dont ils rendent compte à travers leurs mots, leurs pinceaux, leur voix, leur plume.
Il m’a semblé entre les lignes fluides de Gaëlle Nohant être conviée à leurs conversations, partager leurs coups de gueule et leurs éclats de rire, m’embrumer dans la fumée de leurs cigarettes, me soûler de leur champagne, de leur bon vin puis de leur ersatz de rhum quand il n’est plus resté que ça.
Je croyais n’entendre parler que de morts, fantômes figés sur leur piedestal d’artistes, je n’ai croisé que des hommes et des femmes vivant haut et fort, investis, engagés, désireux de partager leurs convictions et leur art, non seulement entre eux par-delà les frontières, mais aussi avec chacun de leurs contemporains. J’ai ressenti avec une force accrue la violence absurde de ces guerres venues barbeler des frontières entre ces européens de la première heure, ces frères naturels dans l’art, de cette faucheuse aveugle à la beauté de ces âmes et sourde à la grâce et à l’humour.
Bien sûr, ce livre n’est pas parfait, « il a les qualités de ses défauts » comme dirait ma belle-mère ! Certes, il est long, rend compte dans le détail d’épisodes historiques ou intimes dont la nécessité pourrait être discutée. Certes, il est parfois bavard, mais allez interrompre une conversation entre un Desnos et un Prévert, un Garcia Lorca ou un Jean-Louis Barrault…
Ce qui est certain, en tout cas, c’est que cette Légende dégage, au même titre que le dormeur éveillé qu’elle évoque, un charme ou l’humour et l’humanité le dispute à la vivacité et à l’intelligence.
Gaëlle Nohant nous conte dans ce roman biographique, la vie d’un Robert Desnos bouleversant d’humanité. Elle décrit un poète avide de liberté et sans concession dans sa vision bienveillante du monde.
Un livre qui bouillonne de créativité, d’amour et de douleur.
Parfois lent, parfois trop descriptif mais d’une poésie à couper le souffle.
Il évoque une époque révolue mais pourtant et malheureusement très actuelle au niveau politique et sociétal.
Ce que ce roman dit de Robert Desnos et de l’auteure est merveilleux et donne foi en l’humain. Il incite à « Ne plus être soi, être chacun ».
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