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«- Colin, tu te rappelles que c'est toi qui prends Kiki d'amour ce week-end ?- Bien sûr, je m'en souviens, Maîtresse.- J'espère que tu nous rapporteras un très chouette reportage photo.Et voilà, elle l'a dit. Exactement ce que je craignais !»À l'École de la rue qui monte, la mascotte, c'est Kiki d'amour ! Colin réussira-t-il à offrir au lapin un week-end inoubliable ?
http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2020/10/19/38598465.html
L’école de la rue qui monte est une courte aventure qui nous raconte l’histoire de Colin qui doit garder le lapin de la classe pendant le week-end. Ce dernier doit en outre, raconter dans un album ce qu’il a fait avec.
Forcément comme tout enfant, il veut faire mieux que les autres élèves de la classe, sauf que n’ayant pas trop d’idée – ni trop de moyen – notre petit Colin stresse un peu. Jusqu’à ce que…
Soyons honnêtes, ce livre ne deviendra pas un classique de la littérature jeunesse. Nous sommes en effet loin des Contes de la rue Broca. Pour autant, il est fort possible que les enfants apprécient beaucoup ce petit livre dessiné et simple à lire. D’une part parce que le petit héros du livre, est à l’image des enfants d’aujourd’hui qui peuvent être inquiets de mal faire ou encore inquiets face à la concurrence car ils ne sont pas la star de l’école et connaissent leurs limites. Et d’autre part, parce que Colin est un personnage banal qui fonctionne comme les enfants et se fait quelques réflexions typiques du jeune âge, comme par exemple sur le nom de l’école. Montrant de fait qu’il fonctionne comme beaucoup d’enfants réels, et ne cache par conséquent rien d’extraordinaire.
Bref ! Cette petite histoire raconte un petit bout d’enfant bien actuel, et il est fort à parier que beaucoup d’enfants se retrouveront dedans si jamais ils ont se réflexe de s’identifier au personnage qui n’est pas la star de l’école. (A défaut de pouvoir rêver avec des sorcières et autres pouvoirs magiques, ils pourront toujours s’apaiser grâce à Colin.)
En conclusion c’est un petit livre parfait pour les jeunes enfants dans l’apprentissage de la lecture. Ces pages mélangent à parts égales dessin et texte, et convient bien pour la tranche d’âge qu’il vise : les 6-8 ans. J’essayerai de m’en souvenir si jamais j’enseigne un jour aux petites classes.
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