"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rachid el-d.
, enseignant à beyrouth, se tient loin de son village et de ses célèbres vendettas archaïques, s'entoure des appareils et accessoires de l'homme moderne, apprend avec application l'anglais, cette langue indispensable à l'homme postmoderne. il aurait même voulu être comme dolly, la brebis artificiellement conçue dans la certitude de la science. mais, après l'assassinat de son père, qu'il apprend par hasard en lisant le journal, le sentiment profond de solitude et la longue attente de condoléances qui ne viennent pas le renvoient brutalement à un passé hanté par une question dont il se refuse à entendre la réponse.
Il s'agit probablement du livre le plus achevé de rachid el-daïf, celui où se conjuguent avec bonheur le goût de la dérision et la lucidité dans l'approche de la réalité sociale, fût-elle médiocre ou dérisoire, voire sordide. en s'engageant une nouvelle fois dans les labyrinthes obsessionnels de l'autofiction, l'auteur de cher monsieur kawabata ouvre des perspectives inédites sur les alliances subtiles de la tradition et de la modernité, de l'identité tribale et de la conscience individuelle.
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