Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Un train recouvert de glace, le train bleu, apparait chaque soir avant la tombée de la nuit. La mystérieuse machine fantôme ne fait jamais halte ; le train roule à destination de nulle part. D'où peut-il provenir ? Qui le conduit ? Où sont les voyageurs ? Un enfant qui parle peu possède peut-être la réponse.
On dit que les histoires d'autrefois commençaient toutes dans les bois. La mienne s'y terminait. Je redoutais d'y suivre l'enfant. Plus que tout, je redoutais de me retrouver face à mes rêves.
Cette nouvelle, préfacée par Cécile Wajsbrot, évoque l'attente, la mémoire, le rêve. Et le train, métaphore de tous les flux, de tous les déplacements, dont les déportations, soulève la question qui tourmente : quelle immense erreur s'est produite ? Quel désordre irrémédiable ?
Un texte court dont on se souvient longtemps, un livre d'images qui se traverse comme un rêve. À la fin - au réveil - on sait ce qu'on a vu sans pouvoir le décrire. Reste la sensation d'avoir approché quelque chose que la réalité n'aurait pas pu révéler ou qu'on n'aurait pas su reconnaître. Le Voyageur sans voyage est un livre rare qui se suffit à lui-même.
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