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Le monde occidental et moderne s'est toujours méfié de ce qui rapproche l'homme de son animalité, de sa « part du diable», de ses instincts. De ce fait, la modernité a toujours favorisé le progrès moral et rationnel au détriment d'une place légitime pour le corps. Sa logique l'a ainsi conduit à enfermer, à contrôler les corps individuels.
La suprématie de la raison semble pourtant s'estomper : le corps reprend ses droits au même titre que l'émotionnel ou l'imaginaire.
Prométhée s'enlise pendant que Dionysos revitalise le monde. L'homme redécouvre son corps comme objet de consommation, de consolation ou encore de consumation. De plus, l'époque n'est pas avare en évènements rappelant le besoin de reliance corporelle.
Mais en réalité, que savons-nous concrètement du corps ? Quel rôle joue-t-il dans une société initiatique ? Pourquoi a-t-on toujours privilégié la raison au corps ?
La Franc-maçonnerie est une des rares institutions qui proposent de vivre une démarche initiatique proche de celle des sociétés primitives.
Le but de cette démarche est, entre autre, d'offrir à l'initié des outils permettant une meilleure connaissance du corps. Ainsi, le Franc-maçon apprend à « tailler sa pierre», c'est-à-dire à entrevoir les potentialités de son être corporel : le corps comme moyen de se créer plus libre.
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