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Celui que les médias berlinois ont surnommé le Voleur de regards a de nouveau frappé. Comme à son habitude, il a tué une femme avant d'enlever son enfant. Dans la main de sa victime : un chronomètre qui a commencé à égrener les secondes... Mais cette fois, on a également retrouvé le portefeuille d'Alexander Zorbach sur la scène du crime. Ancien policier devenu journaliste, celui-ci est alors pris dans l'engrenage d'un jeu machiavélique. Il sait qu'il ne dispose que de 45 heures et 7 sept minutes pour découvrir où l'enfant est retenu prisonnier - et ainsi prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé... Encore une fois, le numéro 1 allemand du suspense psychologique (Thérapie, Ne les crois pas...) signe un thriller haletant, qui devrait étonner les lecteurs les plus blasés.
Comme souvent, la couverture attire le regard, rien de mieux qu’un homme sans visage avec un titre interpellant. Puis, vient le moment où l’on retourne le livre pour lire la 4ème de couverture, et là le résumé qui te tente encore plus… Nous voilà ensuite partis avec un nouveau thriller.
Je n’avais jamais lu d’autre livre de Sebastian Fitzek, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre et je n’ai vraiment pas été déçue. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce thriller allemand. Une première expérience réussie, qui m’a plutôt réconciliée avec le genre. C’est vraiment une belle découverte.
C’est le genre de roman que tu es incapable de reposer, que tu dévore en une nuit – en tout cas c’est mon cas – tant l’histoire est palpitante, l’intrigue bien ficelée. J’ai été envoutée par la trame de l’histoire, fascinée par le mode opératoire du tueur. Il tue la mère, enlève l’enfant et lance un ultimatum au père, lui donnant 45 heures et 7 minutes pour découvrir l’endroit où il est retenu prisonnier. Le délai écoulé, l’enfant meure étouffé dans sa cachette. Surnommé « le voleur de regard » car il prélève l’œil gauche de ses victimes.
Quelques mots pour le décrire ? Intrigant, machiavélique. Une tension sous-jacente, qui monte à mesure du compte à rebours, renforcée la mise en garde du début, par l’originalité de la numérotation des chapitres inversés.
Comme je le disais plus haut, une intrigue bien menée avec des points de vue différents. Tantôt on suit l’enquête avec les yeux, les pensées d’Alexander Zorbach, tantôt la police, ou d’autres personnages, nous permettant de voir l’intrigue sous différents angles, de nous tenir en haleine, de se poser mille et une questions, d’émettre des hypothèses sur le tueur, de tout remettre en questions aussi, avec des fins de chapitres sadiques et pleines de révélations.
Il y a vraiment du suspense dans ce jeu macabre. L’auteur joue avec notre esprit jusqu’au dernier moment et, il le fait avec un talent certain. Il abuse des faux semblants, s’amuse à nous lancer des fausses pistes. Finalement j’ai dû soupçonner à peu près tous les protagonistes ! – J’ai même suspectée l’un des inspecteurs ! –
Je me suis vraiment attachée aux personnages. Notamment Alex, cet ex-flic reconverti en journaliste suite à un événement marquant. Il apporte une dimension plus psychologique à l’histoire, torturé par ses choix passés, souffrant de troubles psychotiques. Il se retrouve au cœur de l’enquête, suspecté d’être le fameux « Voleur de regards ». Puis, il y a cette jeune femme mystérieuse et aveugle. Elle a un rôle assez important dans cette quête, y donnant une dimension paranormale car elle prétend être capable de ressentir les actes commis par ses patients lorsqu’elle entre en contact physique avec eux. –J’étais vraiment sceptique au début mais finalement j’ai adorée, elle est « crédible » –
Et que dire de ce tueur en série ? C’est un personnage assez complexe. Malgré l’horreur de ses crimes, de la mise en scène macabre de son jeu, il m’a touchée dans sa quête ou il est question des relations familiales. Son obsession de mettre en évidence la qualité du lien (ou parfois l’absence de lien) qui unit le père de famille à ses enfants.
Sans oublier, Tobias, la dernière victime qui donne une proportion plus émotionnelle à l’histoire. On le suit en train d’essayer de comprendre ce qui lui arrive et de se libérer de sa prison. On a parfois l’impression d’être à sa place, de ressentir ce manque d’air, sa fatigue.
Une fin « ouverte », inattendue mais tout aussi prometteuse. J’ai adorée comment l’auteur amène la révélation sur le meurtrier, sa quête, son jeu, C’est vraiment original.
Pour résumer, Le voleur de regard est un excellent thriller psychologique angoissant. Je vous le conseille vivement. Est-ce que je vais lire d’autres romans de l’auteur ? Assurément. J’ai déjà dans mes mains, la suite des aventures d’Alexander Zorback, le chasseur de regards.
Je lirais les autres car je veux être, de nouveau, attirée par son univers, son style particulier entrainant et, me laisser surprendre par l’enquête, la découverte du tueur. – Avoir de nouveau le cerveau embrouillé quoi ! ^^ – Je veux savoir si il maitrise aussi bien son histoire.
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