Libéré après dix-huit années de prison, O Hyônu, un opposant politique, apprend que Han Yunhi, la femme qu'il a aimée, est morte. Elle lui a laissé son journal, carnets et dessins. Désemparé, perdu dans un monde qui lui paraît trop vaste, O Hyônu se remémore ses années d'utopie et de lutte clandestine, ses anciens camarades, le démantèlement du réseau auquel il appartenait, sa rencontre avec Han Yunhi, leurs quelques mois d'idylle hors du temps, puis les
années d'enfermement, la cellule minuscule, les dérisoires événements qui ont peuplé le temps de sa détention. Surtout, il se plonge, passionnément, dans le journal que Han Yunhi a écrit pour lui durant toutes ces années. A travers ce récit se dessine le magnifique portrait d'une femme exceptionnelle. Hwang Sok-yong, quant à lui, définit cette magistrale oeuvre romanesque, à caractère fortement autobiographique, comme le «portrait d'une génération qui a voulu réaliser le rêve d'une vie meilleure».
Un homme sort de prison et apprend que la femme qu'il a tant aimée est morte durant sa longue incarcération. Il relit ses lettres, ses carnets, et découvre qu'il a une fille qu'il ne connaît pas.
Le récit alterne la voix de l'homme qui se remémore son parcours et sa détention, et celle de la femme aimée à travers les lettres qu'elle lui a écrites.
Un récit sublime qui dévoile la réalité des conditions d'emprisonnement en Corée et la situation des opposants politiques, mais est aussi un hymne d'amour poignant.
Ma critique complète est ici :
http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/08/le-vieux-jardin-hwang-sok-yong.html
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