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12 janvier, Port-au-Prince. La terre tremble. Un pays tout entier s'effondre.
Lionel-Édouard Martin était à Port-au-Prince, ce jour-là. À 16 h 52, il se servait une bière dans sa chambre, à l'hôtel Karibé.
Pourquoi réchappe-t-on d'une telle catastrophe ?
Par quelle configuration du sort d'autres meurent-ils et pas vous ? Chance ? Hasard ? Ou tout simplement un enchaînement de circonstances qui fait que vous êtes comme oublié par la catastrophe ? Vous devriez être mort, vous êtes vivant.
Minute par minute, Lionel-Édouard Martin raconte les trois jours qui ont suivi le tremblement de terre d'Haïti. Il dit le silence, la stupeur absolue, mais aussi la solidarité immédiate, les signes ténus mais tenaces de la vie qui s'organise. Faisant le décompte macabre des amis et collègues disparus, il dit le désespoir de ceux qui restent, les rencontres et les conversations qui aident à tenir, et à vivre.
Ce texte n'est pas un reportage. C'est une parole de survie.
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