"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Stanislas Demba est étudiant à Vienne. Après avoir volé trois livres à la bibliothèque, il décide de les revendre. Lors de la vente du troisième, l'acheteur, suspicieux, appelle la police. Demba leur échappe de justesse en sautant par la fenêtre mais avait déjà été menotté. Au fil des vingt-quatre heures et des vingt chapitres qui composent le roman, Stanislas Demba erre dans Vienne, engoncé dans sa pèlerine afin de cacher ces menottes, en quête de secours et d'argent. L'imbroglio dans lequel il se trouve plongé donne lieu à des situations à la fois grotesques et dramatiques tant Demba doit redoubler d'inventivité et d'intelligence tandis que l'urgence et le suspense se densifient. En effet, la police est toujours à ses trousses et le temps passe, symbolisé par le cadran dont le tour aura bientôt été effectué.
Au fil des chapitres, Demba se rapproche d'une issue irrémédiablement tragique. Thème cher à Perutz, la fatalité, symbolisée par la thématique de la course vers le néant encadrée d'un faisceau de contraintes, prend le dessus, inéluctable.
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