"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Augustin, l'enfant de Hauterère, a bien grandi. Il a 20 ans quand sonne enfin l'armistice du 11 novembre 1918.
Il n'a pas participé à cette guerre, réformé pour la «faiblesse de sa constitution». Mais dans chacune des fermes de ce coin de Sologne, les hommes ont disparu, engloutis par les tranchées.
Alors, le travail ne manque pas, mais la tristesse est partout.
Orphelin de père, Augustin gagne sa vie de ferme en ferme, de taille en taille, sous le regard lourd de rancoeur des veuves et mères de soldats morts au combat.
Heureusement, il peut compter sur l'amitié de Georges, domestique de ferme, sympathique et volontaire. Bientôt, il rencontrera sa soeur, la belle Ambroisine. Mais les amours naissantes ont bien du mal à éclore dans ce contexte laborieux, ou la joie est presque indécente.
Il doit, aussi, faire face au nouveau mari de sa mère, Abel Gabin, mutilé de la Grande guerre, alcoolique et irascible.
Une violence qui va marquer à jamais le destin de Georges et Augustin.
Avec ce deuxième volet du Thym de bergère, Alain Rafesthain poursuit avec brio la composition de sa fresque d'une société rurale en pleine mutation, entre évolution des moeurs et progrès techniques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !