"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Selon Borgès, le temps est un « problème inquiétant, exigeant, le plus vital peut-être de la métaphysique ». Le temps où la vie est ruse de la mort, rêve agité où l'on n'étreint que soi-même, illusion à laquelle chacun, de méprise en méprise, s'efforce de croire. Et si, une fois pour toutes, le temps était mort ? À jamais mort ?
Si le temps ne court plus, la réalité bascule et l'homme, voyageur égaré, s'avance dans l'inconnu, ce no man's land inquiétant... Ainsi ce dormeur éveillé qui, fou de solitude, parcourt une ville morte dans l'espoir de retrouver Myriam, une jeune fille entr'aperçue, un soir... Ainsi ce passager, qui monte par hasard dans un train fantôme sur une ligne désaffectée, et est irrémédiablement emporté. Vers quelle destination ? Instant fragile où l'amour unit les corps : Cyril oublie la maladie qui le conduit en cure pour se griser de Thérèse et de ses appas. Tandis qu'au dehors, la guerre frappe sans répit, perverse et foudroyante... Rêve, envers du décor ? René Belletto nous conduit ici de l'autre côté du miroir, en des lieux où le temps ne compte plus mais se conte...
Le Temps mort est le premier livre de René Belletto, un recueil de nouvelles, avec lequel il remporta en 1974 le Prix Jean Ray de littérature fantastique. Nouvelle édition revue par l'auteur.
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