Le bruit courait qu'il fallait le lire. J’en avais tellement lus, des livres traitant de la Shoah, des romans, des documents, des témoignages, pourquoi celui là en plus ?
Une histoire d'amour la bas, dans cet enfer, pourquoi pas, tous les moyens étaient bons pour survivre, s'accrocher à chaque...
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Le bruit courait qu'il fallait le lire. J’en avais tellement lus, des livres traitant de la Shoah, des romans, des documents, des témoignages, pourquoi celui là en plus ?
Une histoire d'amour la bas, dans cet enfer, pourquoi pas, tous les moyens étaient bons pour survivre, s'accrocher à chaque détail, à chaque main, lâcher parfois, vivre quand même !
Alors oui, ce tatoueur, bien sûr, il en fallait un et même plusieurs pour faire tout ce travail, jour après jour, mois après mois, année après année !
Trois ans ils sont restés vivants, lui Lale et elle Gita, se soutenant mutuellement, survivant à l'horreur, avant d’être séparés au moment de la libération des camps, pour se retrouver et vivre enfin !
Un roman ? Un témoignage ? Les deux sans aucun doute, avec des moments insoutenables, incroyables, peut-être un peu irréels, fantasmés ? Ou bien enjolivés comme peuvent l’être les souvenirs !
Il n’empêche, la majeure partie du livre sent le vrai, respire la réalité malgré les inexactitudes et les coïncidences !
Le style, plat et sans recherche ne m'a pas gênée, me laissant seule face à l'inimaginable des camps ; en fait ce qui m'a le plus perturbée à la fin quand les retrouvailles approchent, serait plutôt un certain lyrisme déplacé, quand l'auteure reprend la main sur les paroles de Lale.
Que cet homme ait été aussi courageux qu'il le dit, qu'il ait un peu forcé le trait , peu importe, il reste un survivant et ses mots sont à prendre tels quels .
merci D!