"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Merci pour ce commentaire Kryan . Une histoire qui semble belle au milieu de l’horreur. Belles lectures . Prends soin de toi
Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Mais dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.
Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse : un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l'horreur du monde.
L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer.
Comme je m’en doutais, cette lecture a été très compliquée pour moi … On ne ressort pas indemne de ce terrible épisode de l’histoire de l’humanité. Comment ne pas être bouleversée par ces milliers de personnes torturées et traitées de cette façon ?
« Le tatoueur d’Auschwitz est l’histoire de deux êtres ordinaires, qui ont vécu dans des circonstances extraordinaires, privés non seulement de leur liberté, mais aussi de leur dignité, de leur nom, de leur identité. » Heather Morris, avec beaucoup de sensibilité et de réalisme, décrit ce que Lale a dû faire pour survivre … Déporté juif, il est contraint de tatouer tous les prisonniers qui défilent au camp d’Auschwitz… Ce ne sont plus des hommes, des femmes ou des enfants mais de simples numéros. Et pourtant, au milieu de cet enfer, Lale va tomber amoureux de la belle Gita …
Même si je suis « historienne de formation » et que j’ai étudié cette période à l’université, ce livre m’a profondément bouleversé car des milliers de gens ont vécu cette horreur … J’ai réussi à le terminer car je savais que Lale avait survécu à ces camps. Comme le souligne Gita quand Lale était au « fond du trou » face à toutes ces horreurs : « Je crois que le meilleur hommage que tu puisses leur rendre, c’est de rester en vie, de survivre à cet endroit et de dire au monde entier ce qui s’est passé ici. » Effectivement, par sa persévérance et son acharnement à la vie, Lale a permis au monde entier de connaître toutes ces horreurs qui ont eu lieu en Europe. On ne peut pas, on ne doit pas oublier … C’est notre devoir de mémoire à transmettre aux générations futures pour éviter que de telles atrocités se reproduisent.
Citation : « Toi aussi, tu es une héroïne, ma chérie. Que vous ayez choisi de survivre toutes les deux, c’est déjà une forme de résistance, face à ces salauds de nazis. Choisir de vivre, c’est un acte de défi, une forme d’héroïsme. »
Ludwig, surnommé Lale, tombe amoureux d'une femme.
Jusque-là, rien que de très commun.
Il est tatoueur, Lale.
Bon.
Ce qu'il inscrit, à perpétuité, sur la peau, ce sont des numéros. Simplement des numéros, rien de plus. Il ne s'agit pas d'art.
Il s'agit d'Auschwitz.
Il s'agit de survivre.
Mais non.
Ça me fait un peu mal au coeur de le dire, et c'est délicat quand il s'agit d'un témoignage, même romancée, d'une partie douloureuse de notre Histoire.
Mais non.
Non à certains détails historiques qui, malheureusement, font lever un sourcil. Et puis je me ressaisis, passons puisqu'on parle d'un roman, un détail, un détail. Ne t'attarde pas.
Je cherche l'emotion, je la cherche dans l'écriture, dans le rythme, dans les mots. Ce n'est plus une quête, c'est une supplique, à l'aide, je ne veux pas, je ne peux pas rester insensible à ce livre, à cette histoire, ce n'est pas possible !
Et pourtant.
Non à cette écriture rigide, bâclée, sans envergure, qui semble manquer d'ambition non seulement pour supporter le poids d'un grand amour au milieu des cadavres, mais qui n'a surtout pas les épaules pour porter l'horreur de cette période lourde de vie. de tellement de vies.
C'est un peu mal à l'aise que je referme ce livre. Qu'on me pardonne, la plume de l'auteure ne m'aura décidément pas convaincue. Mais cela n'enlève rien à la beauté de cet amour, ni d'aucun combat.
Ludwig, surnommé Lale, tombe amoureux d'une femme.
Jusque-là, rien que de très commun.
Il est tatoueur, Lale.
Bon.
Ce qu'il inscrit, à perpétuité, sur la peau, ce sont des numéros. Simplement des numéros, rien de plus. Il ne s'agit pas d'art.
Il s'agit d'Auschwitz.
Il s'agit de survivre.
Mais non.
Ça me fait un peu mal au coeur de le dire, et c'est délicat quand il s'agit d'un témoignage, même romancée, d'une partie douloureuse de notre Histoire.
Mais non.
Non à certains détails historiques qui, malheureusement, font lever un sourcil. Et puis je me ressaisis, passons puisqu'on parle d'un roman, un détail, un détail. Ne t'attarde pas.
Je cherche l'emotion, je la cherche dans l'écriture, dans le rythme, dans les mots. Ce n'est plus une quête, c'est une supplique, à l'aide, je ne veux pas, je ne peux pas rester insensible à ce livre, à cette histoire, ce n'est pas possible !
Et pourtant.
Non à cette écriture rigide, bâclée, sans envergure, qui semble manquer d'ambition non seulement pour supporter le poids d'un grand amour au milieu des cadavres, mais qui n'a surtout pas les épaules pour porter l'horreur de cette période lourde de vie. de tellement de vies.
C'est un peu mal à l'aise que je referme ce livre. Qu'on me pardonne, la plume de l'auteure ne m'aura décidément pas convaincue. Mais cela n'enlève rien à la beauté de cet amour, ni d'aucun combat.
Le bruit courait qu'il fallait le lire. J’en avais tellement lus, des livres traitant de la Shoah, des romans, des documents, des témoignages, pourquoi celui là en plus ?
Une histoire d'amour la bas, dans cet enfer, pourquoi pas, tous les moyens étaient bons pour survivre, s'accrocher à chaque détail, à chaque main, lâcher parfois, vivre quand même !
Alors oui, ce tatoueur, bien sûr, il en fallait un et même plusieurs pour faire tout ce travail, jour après jour, mois après mois, année après année !
Trois ans ils sont restés vivants, lui Lale et elle Gita, se soutenant mutuellement, survivant à l'horreur, avant d’être séparés au moment de la libération des camps, pour se retrouver et vivre enfin !
Un roman ? Un témoignage ? Les deux sans aucun doute, avec des moments insoutenables, incroyables, peut-être un peu irréels, fantasmés ? Ou bien enjolivés comme peuvent l’être les souvenirs !
Il n’empêche, la majeure partie du livre sent le vrai, respire la réalité malgré les inexactitudes et les coïncidences !
Le style, plat et sans recherche ne m'a pas gênée, me laissant seule face à l'inimaginable des camps ; en fait ce qui m'a le plus perturbée à la fin quand les retrouvailles approchent, serait plutôt un certain lyrisme déplacé, quand l'auteure reprend la main sur les paroles de Lale.
Que cet homme ait été aussi courageux qu'il le dit, qu'il ait un peu forcé le trait , peu importe, il reste un survivant et ses mots sont à prendre tels quels .
Sevlipp
Sevlipp 30 janvier 2022
Un roman qui raconte la découverte de l'amour entre une femme et un homme dans le camp d'Auschwitz ? Pourquoi pas.
Je suis sûre que l'amour peut survenir n'importe où et ce thème est original. Cerise sur le gâteau, ce roman est né d'une histoire vraie racontée par un juif qui avait l'abominable mission de tatouer ses co-prisonnier.
Tout cela devait mener à beaucoup d'émotion, de descriptions, une illustration de la réalité du camp avec ses horreurs.
Mais l'émotion n'est pas venue. Lale, le personnage principal qui vit des horreurs, manque de profondeur et semble presque trop parfait.
Oui on voit des bébés tués, des enfants arrachés des bras de leur mère, la malnutrition, la crasse, les chambres à gaz, des cadavres et encore des cadavres mais la narration n'est pas à la hauteur et laisse le lecteur à distance.
J'ai eu le sentiment que les faits étaient aseptisés. J'aurais préféré être malmenée en étant confrontée à la réalité.
Le style est simple presque simpliste et parfois les dialogues carrément basiques.
J'ai aimé néanmoins la relation de Lale avec les enfants et les femmes tzigane.
Un roman qui se lit vite, qui a le mérite de nous faire découvrir ce tatoueur, qui illustre qu'une histoire d'amour a été possible dans cet enfer mais au final une déception en refermant la dernière page.
Résumé :
L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au cœur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
J'ai beaucoup vu passer ce livre sur les réseaux et j'avais très envie de découvrir à mon tour l'histoire vraie de cet homme, déporté devenu le tatoueur d'Auschwitz. Très vite dans ma lecture j'ai ressenti un malaise, sans tout de suite comprendre pourquoi, et cette gêne n'a fait que s'accentuer au fil des pages. J'ai finalement compris que ma gêne venait du fait que je ne ressentais que peu de choses durant ma lecture, ce n'est pas la première fois que je lis un livre (roman ou document) sur les camps et c'est la première fois que je ne suis pas aussi horrifiée que je le devrais par ce que je lis, je ne suis pourtant pas devenue insensible. Le problème vient en partie de l'écriture, relativement plate, fade, ensuite des personnages (pourtant réels) que l'auteure n'a pas su à mon sens développer, elle ne leur a pas donné assez de relief et enfin et surtout, des descriptions de la vie dans le camp, tout est survolé, on parle des crématoriums en deux lignes et la phrase d'après on échange une poignée de mains et du chocolat avec un civil polonais... On ne ressent pas suffisamment l'horreur, la terreur, la douleur, la tristesse, la faim, le froid, la perte... Chose rare, mon ressenti m'a mise tellement mal à l'aise que j'ai été voir sur Babelio avant d'écrire mon retour, pour savoir si j'étais seule dans ce cas et il s'avère que non, même si nous sommes une minorité. J'ai ainsi appris que le Memorial d'Auschwitz avait attaqué le livre pour "inauthenticité", et avait mis en avant les incohérences historiques du livre (la pénicilline impossible à trouver à cette époque, la liaison forcée de Cilka avec un gradé SS impossible également...) et que l'éditeur avait du enlever l'appellation Témoignage pour mettre celle de roman.
Pour les incohérences je ne sais pas si Lale s'est un peu embrouillé, ce que l'on peut aisément comprendre avec des souvenirs datant de plus de 50 ans, mais l'auteure aurait dû vérifier. Lui qui a attendu si longtemps avant de parler, ayant peur qu'on le considère comme un collabo pour avoir tatoué les arrivants d'Auschwitz, mais qui pourrait lui reprocher d'avoir fait ce qu'il fallait pour survivre?
Je me suis sentie tellement gênée que je ne lirai pas les autres romans de l'auteure et je n'irai pas voir l'adaptation du roman en film.
" Je sortirai vivant de ce camp. Je partirai en homme libre."
Ne pas lever les yeux.
Bout de papier.
Reporter les chiffres sur le bras.
Enfoncer l'aiguille.
Petit sourire.
Cette histoire est vraiment incroyable.
Lale Sokolov le Tätowierer.
Une âme forte belle.
Un amour qui a survécu à l'enfer.
Une promesse tenue.
Un survivant.
Merci pour ce commentaire Kryan . Une histoire qui semble belle au milieu de l’horreur. Belles lectures . Prends soin de toi
Une couverture accrocheuse avec, sous les deux mains unies, la sinistre entrée du camp de Birkenau et en quatrième de couverture, cette phrase : « L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer » et voilà comment on se précipite sur un livre présenté comme un roman mais qui puise dans l’histoire véridique de Ludwig Eisenberg et Gisela Furman, Lale et Gita dans le roman.
Certes, l’histoire de ce jeune juif originaire de Slovaquie et déporté à Auschwitz Birkenau est une histoire parmi d’autres dans la grande et terrible Histoire de la seconde guerre mondiale. Mais fallait-il pour cela en faire une romance ?
Chargé de tatouer le matricule sur l’avant-bras des prisonniers qui descendent des trains, le jeune Lale deviendra le tatoueur du camp, un rôle qui lui permettra de survivre et d’aider les autres détenus grâce à ses rations supplémentaires de nourriture et son droit à se déplacer librement dans le camp. C’est en tatouant un groupe de jeunes filles qu’il va rencontrer Gina dont il tombe tout de suite amoureux fou au point de prendre des risques pour protéger sa bien-aimée à laquelle il promet une vie libre, heureuse et pleine d’enfants.
Bien sûr, au fil des pages, on découvre la vie absurde et cruelle des camps, la terreur quotidienne mais aussi la solidarité et les combines pour rester en vie. On ne peut qu’être touché par l’empathie, la générosité et la rage de vivre de Lale, qui se taira pendant 50 ans avant de confier son récit à H. Morris. Ce silence s’explique par sa culpabilité à s’en être mieux sorti que d’autres grâce à un travail protecteur qui pouvait être assimilé à une collaboration avec les nazis.
On trouve aussi dans ce récit nombre d’incohérences historiques, comme la pénicilline que se procure Lale, ou bien ces bombes artisanales confectionnées à partir de la poudre explosive que les détenues cachaient sous leurs ongles. C’est ce qui a été reproché à l’auteure par le mémorial d’Auschwitz. Elle n’est pas historienne, elle le dit elle-même, mais cela ne dispense pas des recherches historiques indispensables lorsqu’on s’attaque à cette période de l’histoire si douloureuse.
Heather Morris est une journaliste australienne, elle a écrit ce roman, après avoir interviewé durant plus de trois ans Lale. Initialement, elle voulait réaliser un film avant de décider de passer au roman. L’écriture de l’auteure est efficace, certes, mais d’une banalité désolante qui ne crée pas l’émotion et les dialogues manquent de naturel. On peut s’en satisfaire mais, pour ma part, j’ai été déçue par le manque de profondeur et son côté romance sentimentale trop appuyé.
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