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L'oncle et la tante de Stéphane vident leur appartement et lui propose de venir recupérer quelques souvenirs :
- Tu pourrais prendre le tableau du peintre juif.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Quel peintre juif ?
- Celui que tes grands-parents ont caché dans leur grenier pendant la guerre.
C'est ainsi que Stéphane découvre un pan de l'histoire familiale complètement ignoré. Eli Trudel, célèbre peintre, aurait été hébergé pendant l'Occupation par ses grands-parents, le tableau est la preuve de sa reconnaissance et Stéphane en hérite aujourd'hui. La vente de cette oeuvre de maître pourrait être un nouveau départ pour son couple mais Stéphane n'a plus qu'une obsession : offrir à ses grands-parents la reconnaissance qu'ils méritent... Cependant quand le tableau est présenté aux experts à Jérusalem, Stéphane est placé en garde à vue, traité en criminel : l'oeuvre aurait été volée à son auteur. Quel secret recèle cette toile ? Que s'est-il vraiment passé dans les Cévennes, en hiver 1943, pendant la fuite éperdue d'Eli Trudel et de sa femme ?
Dans cette enquête croisée entre passé et présent, Benoît Séverac nous maintient en haleine et nous entraîne aux côtés de Stéphane sur les traces du peintre juif et de sombres secrets de l'Histoire.
Mais quelle déception !! cette histoire de peinture sauvée des nazis par un couple de cévenols n'est pas vraie ! Mais que c'est triste ! J'y ai cru jusqu'au dernier moment !!
Cela n'enlève rien au roman qui nous tient en haleine de bout en bout malgré les déboires conjugaux de Stéphane Milhas et sa femme.
L'histoire est crédible, la voix choisie par le personnage principal plausible : redonner leur place à ses grands parents dans La Grande Histoire, celle qu'ils auraient du avoir s'ils avaient été reconnus « Justes parmi les Justes » par Yad Vashem pour avoir sauvé et caché deux juifs en Janvier 1943 qui leur auraient laissé un tableau en remerciement.
Voilà donc notre protagoniste embarqué dans une succession de problèmes à résoudre, de traces à suivre, de chemins à parcourir des Cévennes à Toulouse, en Espagne à la recherche du bon document prouvant la véracité des éléments qu'il apporte.
Roman bien documenté, fouillé même où le lecteur entre par la petite porte dans les réseaux de résistants, suit des routes montagneuses et escarpées, des méandres administratifs également, découvrant ou confirmant le double jeu de Franco qui a bien ménagé la chèvre et le chou, les nazis et les alliés pour nourrir la population espagnole au bord de la famine !
Un roman passionnant, enlevé, avec des traces d'humour et d'autodérision et des connaissances approfondies qui nous permettent d’être plus « savants » sur cette période qui n'a pas encore tout révélé.
J’avais vu passer d’excellentes critiques sur ce roman en fin d’année, le nom de l’auteur me parlait vaguement, jusqu’à ce que je comprenne que c’était lui qui a écrit « Les chevelues », polar chez les Gaulois que j’avais beaucoup aimé.
Changement d’époque avec le roman dont je vous parle aujourd’hui. Stéphane, la cinquantaine, avait une petite entreprise de transports, trois camions et trois employés. Au moment de la crise des Gilets jaunes, son entreprise fonctionnait à flux tendu et connaissait quelques difficultés financières. Quand la France a été paralysée par la crise, l’entreprise a perdu tous ses contrats avec les grosses entreprises, un de ses camions a été brûlé sur un rond-point. Le camion n’était pas assuré contre l’incendie ; Stéphane a dû mettre la clé sous la porte.
Il se retrouve sans emploi, sans réelle perspective d’avenir et c’est sa femme Irène qui assure le quotidien grâce à son emploi de vendeuse dans une boutique de prêt à porter. C’est peu de dire que les tensions et incompréhensions dans le couple sont à leur firmament.
Pourtant, une lueur d’espoir apparaît : la tante de Stéphane lui donne un tableau qui est dans la famille depuis la Seconde Guerre mondiale, un tableau donné au grand-père de Stéphane par le peintre juif qu’il a caché pendant la guerre. Si Stéphane connaissait le passé de grand résistant de son grand-père, il n’a jamais entendu parler de cette histoire et encore moins du tableau.
Eli Trudel jouissait d’une certaine côte avant guerre et en faisant des recherches, Irène découvre que l’aquarelle pourrait être vendue pour environ 100.000 €, de quoi voir tous leurs soucis financiers s’envoler.
Mais Stéphane se refuse à vendre le tableau, il a une autre idée en tête : faire reconnaître ses grands-parents comme des Justes parmi les Justes. Malheureusement pour lui, le comité « Art juif volé » de Yad Vashem à Jérusalem identifie le tableau comme ayant été volé. Les époux Trudel ayant été déportés et tués dans les camps, le grand-père de Stéphane est considéré comme un collabo.
Stéphane ne peut admettre que son aïeul, décoré de la Résistance, soit coupable des faits qu’on lui impute. Il décide alors de rétablir la vérité et s’engage dans une quête qui va le mener jusqu’à Madrid.
J’ai accroché à cette histoire tout de suite et en ai trouvé la lecture passionnante. Notamment tout ce que j’ai découvert quant à l’organisme Yad Vashem à Jérusalem. J’ai trouvé le personnage de Stéphane très attachant.
Un excellent moment de lecture.
Stéphane reçoit de son oncle et sa tante un tableau d'un peintre juif, Eli Trudel. Il apprend ainsi que ses grands parents avaient hébergé ce peintre et sa femme et reçu en remerciements cette fameuse aquarelle.
Cette révélation et ce cadeau font l'effet d'une tornade et engendrent un problème dans son couple d'une part, et une quête pour faire reconnaître ses grands parents au titre de Justes parmi les nations.
Tout ne se passe pas comme il l'avait imaginé et l'auteur nous entrainent dans son enquête et pérégrinations, ainsi que dans les sombres secrets des Etats belligérants de l'époque.
Suspens, Histoire, relations humaines... j'ai adoré !
Si « Le Tableau du Peintre Juif » est une fiction, Benoît Séverac s’est inspiré, pour l’écrire, de l’histoire de sa propre famille puisque ses grands-parents ont réellement hébergé un peintre juif durant la guerre, Willy Eisenschitz.
Le narrateur, Stéphane, est un quinquagénaire au bout du rouleau, après bien des déboires professionnels : il n’a pas vraiment de perspectives, plus beaucoup d’argent sur son compte et son couple avec Irène bat de l’aile.
Lorsque sa tante maternelle, qui vide son appartement avant d’aller en résidence médicalisée, lui donne une aquarelle en lui expliquant que celle-ci a été offerte par le peintre, Eli Trudel, aux grands-parents de Stéphane, pour les remercier de l’avoir caché pendant la guerre, notre narrateur entrevoit une lumière au bout du tunnel. Si Irène, qui a cherché la cote de l’artiste sur internet, est ravie car elle pense que le tableau se vendra autour de 100 000 euros, Stéphane, quant à lui, ne souhaite pas se séparer du tableau mais s’en servir de preuve pour faire reconnaître ses grands-parents en tant que Justes des Nations. Mais alors qu’il est en Israël pour appuyer son dossier, l’affaire tourne au vinaigre : Stéphane décide alors d’enquêter pour laver l’honneur de ses grands-parents…
Si le roman met un peu de temps à se mettre en place, l’histoire décolle avec l’enquête menée par Stéphane et j’ai beaucoup aimé lire le road-trip du narrateur, sur les traces d’Eli Trudel et sa femme, entre villages des Cévennes, Toulouse, et Madrid.
Derniers survivants de la Résistance, historiens français, archivistes espagnols… il va rencontrer toute une série de personnes qui vont l’aider à faire la lumière sur ce qui est arrivé au couple Trudel.
Ce livre, assez court, est haletant, bien ficelé et plutôt malin, et explore l’ambiguïté franquiste de la Seconde Guerre Mondiale. Quant à Stéphane, c’est un personnage attachant, avec son côté loser qui, s’il semble parfois vouloir briller par procuration, va néanmoins trouver un sens à sa vie avec cette histoire. Une belle découverte !
Après un prologue mystérieux et accrocheur, présentant Stéphane aux mains des autorités israéliennes, nous retournons aux sources des événements l’ayant conduit dans une prison en Israël. Stéphane, un homme de la cinquantaine perdu dans sa vie, reçoit de son oncle et sa tante un tableau peint par Eli Trudel, un peintre juif disparu pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec ce tableau, il découvre un pan complétement ignoré de l’histoire de sa famille : ses grands-parents auraient hébergé le peintre et sa femme, et auraient également fait partie d’un réseau de Résistance. Pourtant, quand il fait expertiser le tableau à Jérusalem, il est placé en garde à vue et traité en criminel car l’œuvre aurait été volée à son auteur. Commence alors une enquête passionnante.
Une fois passée la présentation, un peu longue, des faits et des objectifs de Stéphane, le récit démarre réellement et bascule dans une enquête passionnante et bien rythmée qui nous fait voyager de Paris à Jérusalem, en passant par les Cévennes, l’Occitanie et l’Espagne. Le récit suit une double temporalité, avec, d’un côté Stéphane qui tente de faire reconnaître ses grands-parents comme Justes parmi les Nations, de percer le mystère du tableau d’Eli Trudel et de retracer le parcours du peintre et de sa femme en 1943, et, de l’autre, la fuite de ces deux derniers face à la violence de l’Occupation nazie.
J’ai adoré suivre l’enquête de Stéphane qui tente de reconstituer le puzzle du passé en interrogeant les rares témoins survivants, en écumant les archives du Musée de la Résistance et de la Déportation à Toulouse ou celle du Centro Sefarad à Madrid.
L’affaire historique est réellement captivante. L’auteur a fourni un beau travail de recherche et a parfaitement réussi à reconstituer l’ambiance pesante de l’Occupation, les difficultés des juifs et des réseaux de résistances, l’inquiétude face à des passeurs à qui l’on est obligé de confier sa vie sans savoir si l’on peut leur faire confiance, l’opportunisme des gens, l’ambiguïté du comportement des autorités espagnoles, entre collaboration et neutralité, ou encore le travail des archivistes, chercheurs et associations pour la Mémoire de la Shoah.
La quête de Stéphane, déçu par sa vie et son mariage, au chômage et sans réelle perspective d’avenir, prend presque des allures de quête initiatique, la recherche du passé se couplant à une recherche de lui-même et de l’homme qu’il voudrait être. En effet, il voit dans ce mystérieux tableau une occasion de rendre son grand-père fier de lui et de mieux le connaître. Le récit à la première personne donne un côté touchant et immersif à l’histoire.
J’ai dévoré ce roman en à peine trois jours. L’écriture de Benoît Séverac est fluide, visuelle et efficace. La précision des paysages parcourus m’ont presque donné l’impression de regarder la Sainte-Victoire, de me cacher dans les Cévennes, ou de marcher dans les pas de Stéphane, renforçant le côté immersif de cette lecture. La conclusion de l’enquête sur Eli Trudel ainsi que celle de la quête de Stéphane m’ont beaucoup émue. J’ai également été touchée par la note finale de l’auteur qui explique que le point de départ du roman est réel : son oncle et sa tante lui ont transmis un tableau du peintre juif Willy Eisenschitz. Le reste est de la fiction.
Stéphane la cinquantaine, au chômage, en crise dans son couple voit sa vie changer quand son oncle et sa tante octogénaires lui remettent un tableau. Ce tableau d’Eli Trudel aurait été donné par le peintre à ses parents qui le cachaient avec sa femme dans leur grenier avant qu’ils puissent passer en Espagne. Stéphane veut les faire reconnaître comme « Justes ». Il se rend à Jérusalem et se trouve embarqué dans une véritable aventure. Un bon moment de lecture.
Il y a des ouvrages que l'on choisit pour leur auteur ou encore pour la maison d'édition qui les publie... et il y en a d'autres pour leur titre et pour leur couverture comme ce fut mon cas avec "le peintre juif".
Passionnée d'art, je n'ai eu d'autres obligations que d'aller en librairie me procurer cette œuvre que je suis très heureuse d'avoir pu lire. Et pour cause, nous nous retrouvons plongés dans une histoire à la double temporalité mêlant art, spoliation d’œuvre, acte de bravoure et résistance durant la Seconde Guerre mondiale et bien sûr le tout dans le sud de la France.
J'ai beaucoup apprécié l'intrigue de ce roman débouchant sur une enquête que Stéphane, notre personnage principal, était loin de s'imaginer après avoir récupéré une toile d'un célèbre peintre juif dans l'appartement familial de son oncle et de sa tante. J'ai aimé découvrir une histoire qui finalement nous offre un véritable voyage au travers les époques et les pays et qui prend racine dans le propre passé familial de Benoît Séverac.
Premier roman que je découvre de l'auteur, je n'ai pas vu les pages défiler. Je regrette cependant que l'histoire n'ait pas été plus longue car j'aurais voulu suivre plus longtemps le travail de recherche mené par Stéphane. Concernant l'intrigue, j'ai été très surprise par le dénouement auquel je ne m'attendais pas, et ce, pour mon plus grand plaisir.
Si vous vous intéressez aux thèmes évoqués, je vous conseille vivement cette lecture car le travail de recherche fait par Benoît Séverac et la fluidité de sa plume offre un roman très appréciable à découvrir.
J’ai adoré !
Stéphane, 50 ans, chômeur, un mariage qui bat de l’aile, vit avec sa femme à Firminy en banlieue stéphanoise.
Dès le début du roman, Stéphane se fait arrêter par la police pour détention d’un tableau volé et il nous raconte comment il en est arrivé là !
Un jour, il reçoit un appel de son oncle et sa tante afin qu’il vienne chercher un héritage de son grand père, un tableau du peintre juif, le célèbre Eli Tudel.
D’abord incrédule, il écoute avec attention l’histoire de ses grands-parents qui ont caché le peintre et son épouse pendant la guerre et à qui le couple a offert en remerciement le fameux tableau !
Quelle histoire, Il n’en revient pas : ses grands parents, des héros anonymes de la résistance ! C’est décidé, il veut les faire reconnaître au statut de « Juste pour la nation ». À partir de ce jour, Stéphane n’a plus que cette idée en tête : la reconnaissance de ses grands parents, qui petit à petit devient également une quête personnelle. Ses démarches vont le mener en Israël où il est arrêté, alors qu’il pensait emmener le tableau en tant que preuve, on le soupçonne de détenir un tableau volé.
Il va surmonter sa déception et se lancer dans une quête pour connaître la vérité et pour l’honneur de ses grands parents, pour connaître la vérité mais aussi pour sa propre histoire.
Le roman alterne le présent et les recherches de Stéphane ainsi que son questionnement sur sa propre vie et les flash-back dans le passé nous racontant l’histoire du peintre et de son épouse.
Histoire, intrigue, histoire de l’art pendant la guerre, la résistance avec ces héros anonymes… Ce roman est passionnant et haletant ! On veut connaître l’histoire de ce tableau, impossible de s’arrêter.
J’ai adoré !
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