"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"On me libère aujourd'hui, mon nom a été cité dans le haut-parleur."
Des milliers de polars et autres films noirs commencent par une telle sortie de taule. Mais si les romans qu'écrit Bucciarelli semblent s'édifier sur un terrain concret, leur stabilité s'effondre aussitôt. Entraîné à la suite du personnage, le lecteur peut se croire durant quelques paragraphes plongé dans un récit conventionnel. Toutefois, bien vite, ses certitudes se désagrègent.
L'auteur abandonne ici la construction labyrinthique de ses deux précédents romans, Mon hôte s'appelait Mal Waldron, Nous et les Oiseaux (M.E.O.), pour une narration d'apparence plus linéaire - quoique -, sans pour autant abandonner le réalisme fantastique - ou magique, comme il préfère l'appeler - qui lui est cher autant qu'à nos contrées septentrionales. On peut dès lors considérer que le présent opus complète un triptyque inauguré par les deux précédents.
Un genre romanesque (réalisme fantastique) très prisé dans les régions septentrionales.
Poète, romancier, nouvelliste, Carino Bucciarelli est depuis 2021 président de l'Association des Écrivains belges de Langue française. Un auteur à la riche bibliographie.
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