"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ceci est l'histoire du musicien, chanteur et joueur de luth Abu Al-Hassan Ali ibn Nafi (789-857), plus connu sous le nom de Ziryâb : le merle noir, en raison de son teint d'ébène et de la fluidité de son chant. Né esclave, il sera affranchi par le calife de Bagdad. On sait peu de choses de lui, ce qui est sûr c'est qu'il dépassa ses maîtres et particulièrement Ishâq Al-Mausili, le favori d'Haroun Al-Rachid. Que de nombreuses cabales furent, dès lors, montées contre lui, l'obligeant à quitter Bagdad. On le retrouvera à Kairouan, ville sainte d'où il sera chassé pour avoir gravement offensé l'émir Ziyâdat Allah I. Puis ce sera Cordoue, la dernière étape de son exil où il atteindra les sommets de son art ; créant son conservatoire de musique et donnant naissance à la nouba andalouse. Il est considéré comme l'un des fondateurs des traditions musicales de l'Espagne musulmane et plus spécialement du genre arabo-andalou. En effet, parti de Bagdad sous influence indo-persane et hellénique, il enrichira sa musique des rencontres qu'il fera au long de son « exil », et notamment de sa traversée du Maghreb. Les lieux, les événements, les personnages tout comme les techniques musicales ou de navigation sont aussi vrais que possible. J'ai enfin pris la liberté d'écrire ce livre à la première personne du singulier pour vivre ce « voyage » de l'intérieur. Seule la longue quête de l'amour qui sert de trame à ce roman n'a d'existence que dans l'imagination de l'auteur.
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