"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman théâtral qui traite du paradoxe de guérir l'oubli tout en éliminant les gardiens de la mémoire.
Longtemps après l'armistice de 1918, l'industrie pharmaceutique a vaincu la maladie d'Alzheimer grâce au révolutionnaire médicament Stopsénil. Les vieux sont désormais en pleine possession de leurs capacités mentales et ils ne sont plus dupes. Cette insatisfaction croissante inquiète le gouvernement qui réagit avec autorité en embrigadant de pauvres bougres afin d'éliminer les anciens trop perspicaces.
Le petit théâtre de la guerre se met en place, les personnages sont posés :
Catchaquatre, l'enrôleur de miséreux, Omar, le raté chargé de la sale besogne, Vieuxtoto, l'ancien poilu antimilitariste et la Soeur Rita, victime collatérale des horreurs du passé. À travers une série de saynètes, chacun rejoue la grande histoire à sa manière. Certes, les obus ne pleuvent plus mais la terreur est toujours là, sous la forme d'une instance répressive et presque invisible.
Construit à la manière d'un roman théâtral, Lionel Koechlin utilise le second degré comme un scalpel, induisant plusieurs niveaux de lecture au sein de son récit. Il rend ainsi un hommage caustique à tous les disparus dans la boue des tranchées en nous rappelant que 100 ans plus tard, les logiques de la guerre ne sont jamais loin. À travers un dessin moderne et un phrasé unique, Koechlin signe ici une oeuvre subtile propre aux grands conteurs.
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