"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Contre son passé, il a décidé de parier sur l'avenir.À Lyon, Giacomino, surnommé « le Sarde », tient un restaurant branché. Homme de confiance de la mafia calabraise, cette activité n'est en réalité qu'une couverture pour ses activités criminelles internationales, qu'il sait dissimuler avec une habileté qui frise le grand art. Mais si tout semble aller pour le mieux dans sa vie de gangster solitaire, Giacomino cache une blessure profonde : la disparition de son frère ainé lorsqu'il était jeune, assassiné pour avoir signé un contrat avec un club de football sans en avoir référé au parrain de la mafia locale. Et alors qu'un jour, il surprend un jeune joueur en train d'effectuer une figure dont son frère avait le secret, Giacomino voit son passé douloureux resurgir. Prenant le petit génie en affection, il réussira à le faire entrer dans un centre de formation grâce à ses relations avec le club de l'Olympique Lyonnais. Mais le Sarde qui n'avait aucune attache est désormais vulnérable, et son jeune protégé en danger de mort...Habitué des polars urbains, Loulou Dédola nous raconte le destin tourmenté d'un gangster en quête de rédemption, pris en étau entre deux milieux interlopes et sans pitié : la mafia et le football professionnel.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, ça commence à bien faire maintenant ! C’est la deuxième fois de suite que je lis une BD dont le scénario me paraît vraiment sympa mais où la fin semble (je dis bien « semble ») bâclée et me laisse donc sur ma faim.
Parce que dans Le Sarde, tout est là pour faire une BD de qualité : un personnage charismatique et tourmenté mais pas du tout caricatural, une ambiance et des décors réalistes qui permettent une réelle identification (ça se passe principalement en France, du côté de Lyon), des flashbacks qui nous font comprendre petit à petit quels sont les enjeux, etc, etc. Bref, C’est du solide côté scénario.
Pour le dessin, c’est un peu pareil. Bon, je n’accroche pas au style dégingandé des personnages ni vraiment à leurs visages mais je suis bien obligé de reconnaître le talent graphique de Bonaccorso. La mise en page est particulièrement soignée. Très dynamique, un peu « comics » même, elle est également très télévisuelle par ses cadrages et l’on imagine parfaitement une déclinaison filmée de ce polar calabro-lyonnais.
Mais le problème, c’est la fin ! Evidemment, je ne vais rien divulgâcher ici (si ce n’est que la fin n’est quand même pas terrible) mais tout de même… On a envie de dire : « Tout ça pour ça ?!? »… Un peu comme pour La Montagne invisible T2 (que je chroniquai naguère ici… il y a quelques jours), une scénario solide pour une fin en eau de boudin… Je suis déçu… Franchement déçu…
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