80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Mèmed le Mince a tué Ali Safa bey, puis il s'est enfui dans la montagne. Dans la petite bourgade, c'est la consternation. Les fonctionnaires, les aghas tremblent devant ce brigand qui assassine les riches et donne aux pauvres. On lance à ses trousses le capitaine Farouk et son redoutable acolyte, le tortionnaire Ali le Lézard. Qui a vu Mèmed ? Qui le connaît ? Des descriptions fantaisistes, parfois extorquées sous forme d'aveux, donnent une galerie de portraits. Cette suite des aventures de Mèmed le Mince est plus qu'un roman : une épopée. Aux détails réels de cette histoire pleine d'actes héroïques, d'intrigues et de trahisons, où se détachent, parmi bien d'autres, les personnages de Mèmed, jeune garçon frêle et tendre, au regard d'acier, de Mourtaza agha, le lâche, du fidèle et habile Ali le Boiteux, de Petite-Mère Sultane, il faut ajouter tout ce qui fait la légende : l'alezan de Mèmed, animal fabuleux, invulnérable, les récits terrifiants qui courent la ville et les villages, les chants de louange ou de malédiction, qui exaltent et amplifient la rumeur. Mèmed, lui, voudrait renoncer à l'aventure pour vivre en paix avec la belle Seyrane, qu'il vient d'épouser. Mais un brigand peut-il échapper à son destin ? C'est dans un décor magnifique, déjà connu mais où l'on découvre, à chaque fois, de nouvelles beautés, que se déroule cette histoire qui, d'un bout à l'autre, captive le lecteur.
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